Huit ans avant les événements actuels, en été 2012 pour être précis, un festival rock aux États-unis a dégénéré, causant quinze morts. La candidate républicaine s'est largement servie de l'occasion donnée pour marteler un discours très conservateur, qu'elle applique à la lettre une fois élue. Sauf que la musique au pays de la musique rock ne peut se faire interdire si aisément. C'est ainsi que sont nés deux réseaux musicaux bien à part : le réseau professionnel, qui ne signe que la musique standardisée, et le réseau amateur libre d'expression, mais voué à ne jamais être édité. C'est dans ce nouveau cadre de vie qu'arrive de France Nathan, venu pour apprendre le rock à sa source.
En effet, une fois n'est pas coutume, ce volume de Debaser retrace d'abord le parcours de Nathan, son apprentissage de la musique, ses rencontres avec des personnes qui vont avoir beaucoup d'influence sur ses choix futurs, en bien comme en mal. Il va de soi que le fait qu'il connaisse si intimement "Princesse", pourtant une des icônes de Moundial, sera expliqué en détail.
Après ce très long flashback, l'histoire reprend sur le battle mis en place par le major français pour "dénicher" la perle rare de l'underground... Tout un programme que vont nous faire nos raconteurs.
Fin de la première partie, écrit l'auteur Raf. Effectivement, dans le prochain volume, l'histoire va évoluer, mais ce qui me paraît certain, c'est que le ton donné, lui, ne changera pas. Inflexible sur les absurdités venus d'en "haut", gouvernements, majors, grandes entreprises, etc. Tout y passe, y compris le comportement de mouton des gens comme vous et moi. De temps en temps, c'est bien de s'ouvrir les yeux non ?
Bref, Debaser, c'est que du bon, et ça fait du bien par où ça passe, tout comme de nombreux titres du label 619. Vivement la suite !