Machi a une théorie, et elle veut la confronter à M. Truckifouette et à Jun Ushiro, le futur pilote de Zearth, signataire du contrat. Devant leurs yeux apparaissent les chaises, toutes différentes, symbolisant les pilotes successifs du Zearth... et effectivement, la chaise de Machi apparaît. Si elle n'a pas pu signer le contrat, c'est qu'elle l'avait déjà fait auparavant, pour une autre Terre, qui n'est pas en compétition face à la notre. Elle est donc la remplaçante de Ushiro, dans le cas où il devra mourir, ou inversement, car le prochain pilote n'est pas décidé. Et ceci n'est pas du tout du goût de Truki...
Pour cet avant-dernier volume, Mohiro Kitoh place des bases d'explications sur les enjeux de ce tournoi à l'échelle galactique. Mais il renvoie aussi à la dimension humaine, avec Machi qui prend ses responsabilités, et qui incite Jun Ushiro à se joindre à elle pour faire ce qui doit être fait : fournir des explications à chaque famille des pilotes décédés, et présenter leurs condoléances. Le prochain combat sera le dernier, c'est donc le moment de le faire, avant que ne débute cette ultime étape.
Je ne connaissais pas l'univers de Bokurano avant, mais j'ai été touché par la justesse des dialogues, et des sentiments de ces deux adolescents sur qui pèse le poids du monde, littéralement. Bokurano s'avère un seinen où se mêlent violence (pas dans ce tome, ou presque) et humanisme, ce qui prouve qu'en terme de manga, rien n'est impossible. En tout cas, ça m'a donné envie d'en savoir plus sur le sujet, et aussi sur la fin. D'autant plus qu'il y a un certain effet cliffhanger qui bouscule le calme apparent. Affaire à suivre donc, avec plaisir.