Les Chroniques de l'Imaginaire

Une ville morte (Vampire Hunter D - 4) - Kikuchi, Hideyuki & Takaki, Saiko

D. avance dans le désert en direction du point de rendez-vous de Zemeckis, quand il aperçoit un camion à l'arrêt cerné par des créatures inamicales. Il découvre peu après que ce véhicule ne comportait qu'une survivante, irradiée par le réacteur thermique fissuré, plus un humain à moto qui passait par là et qui l'a sauvée temporairement. Il faut à la jeune femme des soins urgents en ville contre les radiations. Mais un Sand Viper stoppe les bonnes intentions, et D. va devoir montrer sa force de Dhampir. Mais alors qu'ils sont cernés à nouveau, une ville flottante apparaît et les sort d'affaire. Il se trouve qu'il s'agit justement du commanditaire auquel D. avait rendez-vous.

Une histoire de vampire, on connait. Une histoire se déroulant dans un univers post-apocalyptique aussi. Un mix des deux, moins. C'est donc un univers à cheval sur plusieurs mondes que nous propose Hideyuki Kikuchi, avec - bonne nouvelle - une histoire complète pour ce présent volume qui se suffit donc à lui-même pour bien comprendre les tenants et aboutissants de cette série. Le maire de la cité a découvert que sa fille a été vidée de son sang, alors qu'il fait tout pour que cette ville soit coupée du reste du monde, gouverné par les "nobles", soient des vampires qui font régner la terreur. M. Ming est certain qu'il n'y a aucun noble embarqué dans sa ville flottante... alors il a engagé D. pour mener l'enquête et découvrir le coupable.

Pourtant, D. devra travailler sous la surveillance d'un jeune médecin, Tsurugi, qui compte bien faire son travail jusqu'au bout et découvrir la vérité.

L'idée semble bonne, les graphismes, bien noirs, gothiques, tout comme certains dialogues, rajoutent à cet effet lugubre. Pourtant, le personnage de D. me dérange tout autant que le fait le personnage de Kenshiro dans Hokuto no Ken : trop fort, pas d'émotions, trop de pouvoirs divers tellement pratiques (du style la bouche qui parle par sa main et qui peut obliger les personnages à ne raconter que la vérité). Je dois avouer que ce personnage m'a fait bouder un peu de plaisir. Pour le reste, je suis convaincu que ce manga un peu bit-lit plaira à des amateurs du genre.