Le prix est fixé à 5 pour la première édition, 6,95 par la suite.
La rumeur court que Methuselah serait en ville... l'homme immortel, dont la tête est mise à prix depuis six cents ans. Certains n'y croient pas, alors que d'autres sont à sa poursuite, comme la petite-fille de Zol le Faucheur, un légendaire assassin. Mais la gamine, Machika, pas plus haute qu'une fille de son âge, n'a pas non plus les compétences de son aieul. Mais d'autres aussi en ont après sa tête, comme Shroeder et sa bande, qui ne se gènent pas pour voler la cible de Machika.
Sur un fond de fantasy, une jeune fille poursuit le rêve et les ambitions de son grand-père, et découvre peu à peu la personne qui lui a toujours résisté. De quoi créer une romance ? D'une certaine façon, oui, après tout, Immortal Rain est édité dans le magazine Wings, un magazine shôjo qui a vu publier RG Veda des CLAMP, ou encore Princess Princess. Néanmoins, le ton, ni d'ailleurs le découpage des cases n'est vraiment proche du shôjo. L'action est là, et aussi l'humour, car le personnage de Rain, l'homme immortel, est gaffeur comme pas possible. Seuls les moments où il pense au passé nous permettent de comprendre qu'il s'agit là sans doute d'une identité de façade.
Sur le fond, toujours, ce premier opus me paraît mitigé. De bonnes idées, mais aussi quelques longueurs et répétitions qui ne m'ont pas permis de trouver le bon rythme. Néanmoins, il faut parfois laisser aux nouvelles séries un peu de temps pour se mettre en place, et la série, datant de 1999, a duré au Japon onze volumes, ce qui est plutôt d'une bonne taille pour un shôjo. Donnons-lui sa chance pour voir où Kaori Ozaki veut nous emmener.
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