La deuxième manche vient de se terminer entre Gosuke, le maître du sojo Usagi, et Mozuku, l'un des exilés. Ces deux hommes ne peuvent pas perdre, chacun pour les raisons qui lui sont propres. Pour Gosuke, c'est en l'amour de son épouse qu'il tire toute sa motivation, et Shino découvrira combien Gosuke est un mari dans lequel elle peut avoir confiance...
Huit opus et puis s'en vont. C'est un peu mon résumé pour cette histoire vraiment atypique, en particulier pour son début s'ouvrant sur une longue introspection, et cette fin qui ne fait pas la part belle à l'action, mais plutôt à ce qu'il se passe juste avant, et bien après l'événement attendu : la rencontre entre le dojo Usagi, et les représentants du shogunat : le Kobukan de Kiyoki Wanibuchi.
Contrairement à Guin Saga qui avait tout laisé en plan, si je puis dire, j'ai vraiment apprécié cette fin en deux temps, faisant surtout la part belle à l'histoire de Mitsuki, la fille de Gosuke et de Shino, qui va devoir comprendre le sens de l'enseignement de son père par elle-même. Un enseignement qui n'est pas uniquement applicable dans ces temps jadis, mais bien par chacun d'entre nous.
Bref, ces huit volumes font de Samouraï Usagi un manga shônen atypique, que je vous recommande. J'espère que nous aurons bientôt en France une autre petite perle de ce genre.
