Les Chroniques de l'Imaginaire

Tokyo, fin d'un monde (Tokyo, fin d'un monde - 1) - Noujou, Junichi

Taro Saegusa enquête pour le département des technologies expérimentales, le Somu-shô, dans l'étrange bureau de recherche des communications futures. Ce jour-là, il questionne un vieux professeur de lycée sur un fait assez banal. Voilà quelques années, le voyou de sa classe a photographié la culotte d'une de ses camarades de classe. Pourtant, personne après coup ne se souvient exactement de ce qu'il s'est passé ensuite, sauf une : Miho Omori. Elle affirme que ce jour là, un élève, qui a fait face au voyou, Iwamoto, a carrément volé dans les airs : de la lévitation ! Saegusa pense que ce jeune homme, Yuma Oda, serait en fait un homme du futur venu les avertir de quelque chose... Et son travail, c'est justment de découvrir exactement ce qu'est ce quelque chose. Pour l'aider, il dispose d'une nouvelle dans son service, Miho Omori, même si celle-ci ne croit pas du tout en cette histoire.
Le pitch de cette nouvelle série est intéressant. Des hommes venus du futur pour empêcher ou réaliser des faits qui vont, ou non, handicaper l'évolution future des technologies paranormales humaines, les pouvoirs psychiques que l'on connait fort bien pour les avoir lus dans maints romans. Je citerai par exemple Le vol de Pegase de Anne Mc Caffrey, une série qui a fortement développé ce sujet. Là où j'ai un peu plus de mal, c'est dans le fait que le destin du futur se trouverait dans une seule personne, mais sans doute que la suite nous en dira plus à ce sujet.
Quoi qu'il en soit, c'est avec un sentiment de bonne qualité que j'ai terminé ce premier opus prometteur. Graphiquement plutôt sobre, cette série de Junichi Noujou alterne moments de réflexions avec de l'action, avec une maturité plus proche du seinen que du shônen. À découvrir.