Les Chroniques de l'Imaginaire

La paire et le sabre (La paire et le sabre - 1) - Yamada, Hideki

Au village de Manyû, Chibo fuit, porteuse du rouleau sacré qui contient les arcanes secret des samouraïs de ce village. Dame Chibo aurait pu être l'héritière de ce clan, mais elle a entendu parler d'une chasse aux seins, et cela la met hors d'elle. Sa rivale, Kagebo, la rattrape assez vite. Chibo découvre alors que c'est justement Kagebo qui est à l'origine de cette chasse aux seins... l'affrontement est inévitable. C'est alors que Chibo utilise sa technique, qui permet d'un coup de sabre de faire disparaître la poitrine de son adversaire. Mais là où chaque membre du clan Manyû s'arrête, Chibo va plus loin : son don lui fait transmettre la taille des seins prélevés aux siens propres ! Dans ce monde où la respectabilité et la richesse sont liés à la taille de la poitrine, cet avantage n'a que peu d'égal. Et pourtant, Chibo refuse catégoriquement ce fait... Voici la raison même qui lui a fait dérober les écrits secrets du clan Manyû.

Bon... comment dirais-je... Ce manga présente avec un certain humour au deuxième degré une panoplie de seins dénudés, sans aucun complexe, dans un habillage de période médiévale japonaise. C'est du pur ecchi, avec un intérêt quasi inexistant pour ceux qui n'aime pas mater ce genre d'écrits. Bon, y'a une histoire de défense de la veuve et de l'orphelin quoi. Comme l'écrit l'auteur, c'est un manga de seins et d'épées (ce qui n'est pas sans me rappeler La cape et l'Épée, un feuilleton avec des capes et aussi des épées, célèbre émission humoristique de la troupe des Robins des bois). À noter qu'à mon sens, le clan Manyû ressemble plus à un clan de ninjas qu'à un clan de samouraï, mais passons.

Comme c'est écrit sur la quatrième de couverture, ce manga est pour un public averti. Si vous cherchez une belle histoire, passez votre chemin. Si vous avez un côté voyeur non complexé (j'en connais quelques uns comme cela), ce titre est pour vous, faut pas se gêner.