Soucieux de venger son maître, Messire Kreuz, le démon-rat Geshtalt part chez son ennemi, le maître des sceaux, pour l'occire. Mais le salon de thé est bien protégé par Kanon. Pourtant, l'insignifiance de Geshtalt fait qu'il n'est pas immédiatement éliminé. Sans vraiment y penser, Geshtalt commence à se rendre utile en donnant des conseils qui s'avèrent étrangement avisés, ou en éliminant le jardin caché d'un insecte nuisible. Mais Gunji, l'informateur, arrive pour parler boulot : une troupe de rock abriterait des suceurs de sang. Pour une plante rare, le maître des sceaux accepte la mission, et fait appel à sa soeur, Luna, pour la mener à bien ! Et, le comble, c'est que Kanon et Geshtalt vont devoir lui donner un coup de main !
Sous un graphisme assez inégal, plutôt bâclé sauf pour les costumes gothiques, Diabolic Garden s'avère être plutôt amusant, mêlant humour, démons et style gothique justement. Les personnages sont en réalité ce qui fait tourner la boutique, avec dans ce deuxième volume un Geshtalt qui se révèle et passe au premier plan. À part ça, cet opus pourrait être un one-shot puisqu'il présente une histoire complète, avec peu de référence au premier tome. L'idée en elle-même n'est pas mauvaise, mais n'est pas nouvelle non plus, ce qui fait qu'il n'y a pas de véritable nouveauté pour ceux qui ont lu un tant soit peu de bit-lit.
À mon sens, c'est l'humour qui permet de relever le niveau de ce Diabolic Garden, qui n'est pas, loin s'en faut, l'une des meilleure série de l'éditeur Ki-Oon. Mais bon, les amateurs de bit-lit et du style gothique apprécieront sans doute.