Mafuyu Kurosaki a été virée de son lycée pour trouble de l'ordre public. En effet, en tant que chef d'une bande de voyous, elle s'est faite arrêter par la police. Sa mère, excédée, l'envoie dans un lycée privé loin de là, où elle devra vivre dans un studio et apprendre à se débrouiller (malgré son manque de pratique dans la cuisine)... avec la promesse que si elle se bat une nouvelle fois, elle sera reniée, et déshéritée... et elle ne plaisante pas !
Sauf que dans ce lycée, le professeur Takaomi Saeki est plutôt d'un genre bizarre. Il semble encourager les côtés violents de Mafuyu... tout comme il le faisait quand tous deux étaient enfants. En effet, cet homme n'est autre que l'ancien voisin de la jeune fille, quand elle était au primaire, et il lui avait tout appris sur la bagarre ! Mais pour sauver la mise de Hayasaka, un de ses camarades de classe qui devait se battre seul contre cinq, Mafuyu n'a pas pu s'en empêcher, et a mis une raclée aux autres. Fort heureusement, elle portait un masque de lapin pour ne pas être reconnue !
Ce deuxième opus de Fight Girl est à l'exemple du premier : très drôle, et bien loin des histoires à l'eau de rose habituelles des shôjos. Le professeur Saeki est vraiment un sale type, même s'il a un côté caché mystérieux qui nous titille. D'ailleurs, le titre original de la série est justement basé sur ce professeur, et non sur Mafuyu. Mais passons : l'histoire a un sens, l'humour est omniprésent, il y a du rythme, des sentiments aussi (c'est quand même un shôjo), des surprises, un graphisme simple mais efficace, avec des traits d'expression du visage que je trouve intéressants.
Bref je suis emballé par Fight Girl, qui est une excellent divertissement, histoire de bien rigoler et se vider la tête de ses soucis. Vivement la suite !