Avec l'aide de Asbel de Pejite, Nausicaä tente de s'enfuir de la forêt de la décomposition sur l'aile volante, mais elle n'est pas faite pour deux et ils sont bien du mal à prendre de l'altitude... C'est alors qu'un vaisseau Dork s'approche. Impossible de lui échapper. Asbel propose alors à Nausicaä de parlementer avec eux. Le soucis, c'est que les soldats n'en ont cure et l'un veut s'en prendre à Nausicaä, qui ne se laisse pas faire et réagit violemment. Heureusement, le vénérable bonze qui dirige cette tribu intervient pour calmer le jeu, et inviter les deux Tolmèques à monter à bord.
Loin de là, l'équipage du Gunship de la vallée du vent fait tout pour obtenir le droit d'aller faire des recherches pour aller sauver leur princesse. Difficile de le leur accorder à quelques heures d'une bataille. Mais ce qu'ignore la princesse Kushana, c'est que son plan est voué à l'échec. Nausicaä l'apprend de la pensée même du vénérable Dork : les Tolmèques, en pleine guerre de succession, se sont trahis entre eux.
Le deuxième opus de Nausicaä entre complètement dans le sujet. Ce personnage de princesse active, aussi proche de son peuple que de l'écologie de sa planète, et notamment la souffrance des Omus, ces insectes géants, est touchante. Encore une preuve, s'il en fallait une, de la poésie d'âme de Hayao Miyazaki. Ajoutons que le dessin est toujours aussi bien maîtrisé, ce qui est assez rare surtout dans ce format et vu le grand nombre de cases de ce manga.
J'ajouterai que je suis bien content que les négociations avec le Japon aient abouti pour avoir ce livre entre les mains. La réédition se faisait cruellement attendre. En effet, Nausicaä de la vallée du vent s'avère une série indispensable à toute bonne mangathèque qui se respecte, en tout cas selon mon point de vue. Elle nous permet de comprendre pourquoi Hayao Miyazaki est devenu un incontournable de l'art japonais de l'animation connu dans le monde entier. C'est donc amplement mérité.