Après des premières recherches sur les vampires, Fabrice Colin et Jérôme Noirez sont conduits par Urania Metbach, directrice de l'ISPM (Institut de Surveillance des Phénomènes métanaturels), au sous-sol des archives, dans un réduit exigu. Là s'entasse un domaine d'étude dont de nombreux membres de l'Institut ont toujours nié l'intérêt. Les étagères croulent sous les papiers dont tout, ou presque, est l'oeuvre d'un seul homme, Giacomo Neri. La créature étudiée par Giacomo est si peu palpable que les deux auteurs après des jours et des nuits de lecture, se trouvent emplis de théories dépourvues de certitude.
Nombre de créatures métanaturelles arpentent notre monde, tels les vampires ou les lycanthropes, mais les anges s'en tiennent à l'écart, évoluant sur d'autres plans. Retracer leur histoire et leur influence sur les hommes n'en est que plus malaisé.
Si l'on s'en tient à l'étymologie, les anges sont à la fois des messagers et des gardiens. Notre jugement est toutefois faussé sur ces créatures par les doctrines de l'Eglise. Que celles-ci soient chrétiennes, musulmanes ou juives, leurs textes restent évasifs sur le sujet, leur nature floue aux yeux des hommes.
Dans les documents retrouvés par Fabrice Colin et Jérôme Noirez, les témoignages ne manquent pas. Entre les visionnaires, les mystiques et les occultistes, chacun y va de ses informations sur ses contacts avec les anges.
Une seule certitude après la lecture de ce carnet de l'étrange, c'est que les anges sont des entités dont la substance et les motivations dépassent notre entendement. Impossible de ne pas se poser mille questions après ces révélations. Il est toutefois utopique de croire que la vérité est proche.