Burçat est dévasté par sa récente rupture. Son amie Pompom parvient à grand mal à le faire sortir de sa tanière pour assister à un spectacle dont elle est la vedette. Là, Burçat croise le regard de Haluk Pekerdem, un superbe avocat, et son appétit de vivre se réveille ! Malheureusement, l'homme est marié, à une riche héritière qui plus est. Malheureusement aussi - ou pas - il se révèle lié au meurtre d'un gigolo. Voilà qui va donner à Burçat une bonne raison de se lier à lui, sous couvert de s'occuper de l'enquête...
C'est avec un réel plaisir que j'ai retrouvé Burçat, le personnage principal d'Hécatombe chez les élues de Dieu. En bien fâcheuse posture au début du roman, il retrouve vite tout son peps et son mordant pour se lancer à corps perdu à la recherche de l'amour et aussi, accessoirement, dans une enquête aussi bien ficelée que la précédente.
Impossible de s'ennuyer dans ce livre. Les personnages à eux seuls suffiraient déjà à nous régaler. Ils sont liés à une intrigue addictive qui multiplie les rebondissements et ne dévoile son dénouement que dans les toutes dernières pages. L'ambiance survoltée achève d'accrocher le lecteur.
Drôles, bien trouvées et bien écrites, voilà les qualités des enquêtes de Mehmet Murat Somer. Si vous ne connaissez pas encore, foncez !
