Les Chroniques de l'Imaginaire

Féroces (La saga des Wildenstern - 2) - McGann, Oisin

Depuis que le patriarche a été sauvagement tué par des ancêtres revenus d'entre les morts et clamant sa place, Berto, un de ses fils, a pris sa place. Il est bien décidé à remettre de l'ordre dans la famille Wildenstern, à commencer par abolir l'ascension, cette tradition qui autorise les hommes de la famille à s’entre-tuer afin de monter dans la hiérarchie. Il peut compter sur le soutien de sa femme Daisy et sur la protection de Nate, son jeune frère. Malheureusement, les traditions ont la vie dure et Berto va bientôt s'en apercevoir à ses dépens lorsqu'il échappe de peu à la tentative d'assassinat de Simon, un jeune cousin qu'il croyait inoffensif. Dans le même temps, une femme ou plutôt ce qu'il en reste est retrouvée morte dans ce qui ressemble à un incendie. Particularité : seule la victime a brulé, sans qu'il ne reste rien d'elle sauf ses jambes. Le feu ne s'est absolument pas propagé aux alentours. Un daguerréotype semble la relier à la famille Wildenstern. Berto, sa femme Daisy, son frère Nate et sa jeune sœur Tatiana sont bien décidés à découvrir qui a pu pousser Simon à attaquer et quels liens existent entre cette femme et la famille.

Je l'avoue, c’est avec un léger apriori que j'ai attaqué ce livre, causé par un avis assez mitigé sur le premier volet qui m'avait laissé sur ma faim. Et j’ai été très agréablement surprise, au point de dévorer ce tome en une après-midi.

On assiste toujours aux luttes intestines pour le pouvoir entre membres de la famille Wildenstern mais elles servent de support à une intrigue plus poussée et complexe et on s'éloigne de la saga familiale un peu ennuyeuse pour plonger plus avant dans le surnaturel et les mystères. On délaisse les états d'âme des personnages au profit de l'action et c'est tant mieux. Les mécanimaux sont bien présents et jouent même un rôle essentiel. On en apprend un peu plus sur eux tout en évitant les descriptions que j’avais trouvées assez incompréhensibles et ennuyeuses. Au final, je ne saurais que vous inciter à découvrir la famille Wildenstern et l’atmosphère si particulière du XIX siècle, revue et corrigée par Oisin McGann.