Abandonnés par leurs parents alors que laînée avait à peine quatre ans, les enfants P (drôle de nom nest-ce-pas mais cest le seul qu'ils possèdent), Kate, Emma et Michael, sont ballottés dorphelinats en foyers, le suivant étant, si cela est possible, toujours pire que le précédent. Alors quand la directrice du dernier en date, Mlle Crumley, leur fait comprendre que la dame qu'ils vont rencontrer constitue leur ultime chance d'être adoptés, Kate songe qu'il va falloir faire bonne impression. Malheureusement, l'entretien est une catastrophe et la fratrie envoyée à Cambridge Falls, seule institution acceptant de les recevoir. Sur place, Kate a un choc en découvrant l'endroit où ils vont vivre. Elle a rêvé de ce manoir quelques nuits auparavant, rêve durant lequel elle a ressenti une terreur immense et la certitude qu'ils couraient tous un effroyable danger. Elle ne se doute pas que leur vie vient tout juste de basculer et qu'ils vont se retrouver au cur dun combat qui pourrait bien changer la face du monde.
Avez-vous déjà lu un livre qui vous emporte dès les premières pages ? Une histoire qui vous happe littéralement ? Avez-vous déjà ressenti cette envie irrésistible de connaitre la suite, celle qui vous fait dire "allez, encore un chapitre" alors même que vous avez des choses urgentes à faire et dans le même temps, cette peur davoir déjà presque fini et de devoir attendre la suite, si suite il y a ?
Voici exactement tout ce que jai ressenti à la lecture de L'atlas d'émeraude. Selon moi, John Stephens nous a livré un vrai bijou avec tout ce qu'il faut : de laction, une intrigue bien ficelée, des rebondissements, de sombres secrets, de la magie, de l'humour, de l'angoisse, du bonheur, des personnages attachants, de vrais méchants. Certains pourront reprocher trop de manichéisme mais pour ma part, je suis certaine qu'il séduira aussi bien les plus jeunes que les adultes qui s'accordent encore le droit de s'évader. Mais je ne vous en dirais point trop afin de vous permettre, comme moi, de découvrir cette histoire par vous-même. Au moment où je vous écris, je n'ai qu'un regret : avoir déjà terminé et ne pas pouvoir me plonger dans la suite.