Mais que se passe-t-il à Soil ? Les habitants commencent à paniquer, les coups de téléphone retentissent, et des pots de fleurs sont sauvagement cassés. De leur côté, le capitaine Yokoi et le lieutenant Onoda poursuivent l'enquête. Ils ont appris qu'en un mois, celui juste avant la disparition, les Suzushiro ont reçu près de cinq cent coups de téléphone, la majorité provenant des habitants de la cité. Du harcèlement ? Sans doute, mais il faut encore en découvrir la raison. Et le délégué des habitants du quartier est subitement devenu introuvable.
Après un volume plein d'interrogations, ce deuxième opus nous mène vers des pistes, et des révélations sur les habitants soit disant modèle de cette ville nouvelle qui a raté son essor. Et à ce sujet là, y'a pas photo, y'a du crime en puissance. Mais ces pistes mèneront-elles à la révélation sur l'enquête principale, à savoir la disparition de la famille, puis celle du policier ? Rien n'est moins sûr.
La seule chose de certaine, c'est que cette ambiance malsaine et ces dessins caricaturaux à dessein nous offrent un manga de très bonne facture, une histoire à suivre qui n'est pas sans me rappeler d'une certaine façon l'excellent XXth Century boy de Naoki Urasawa. Certes, c'est une classe en dessous, mais c'est quand même vachement prometteur, vivement la suite. Seul petit regret, son prix. Par rapport aux seinen des autres éditeurs, c'est un peu cher. Certes la qualité de l'édition est bonne, mais cela n'excuse pas tout.
