Ten Shin Han est vaincu, et le pire... c'est que ça a semblé d'une facilité déconcertante pour Goku ! Chichi en est toute émue, et fière de voir que son futur époux est si fort. Mais le tournoi n'est pas terminé, car un match de demi-finale va opposer Demon Junior, alias le fils de Piccolo, à Shin... alias le Tout Puissant, donc Dieu. Or, si l'un des deux meurt, l'autre mourra aussi. Quelle va donc être la stratégie du Tout Puissant pour battre sa partie sombre dont il s'est séparé voilà bien longtemps ?
Clap de fin sur ce que dans l'anime on appelle Dragon Ball. Là où dans la version classique des albums, nous atteignons les premiers chapitres du volume 16, la fin du tournoi et donc de cet arc Piccolo est atteinte dans les dernières pages de ce présent volume. C'est une bonne chose, la suite est d'un tout autre acabit de cette première grosse partie qui reste, à mes yeux, comme la meilleure. En effet, elle a un côté plus bon enfant, plus drôle aussi. Dans ce qui sera Dragon Ball Z, la trame est entre guillemets plus simple : il suffira de sauver le monde une paire de fois. Bon j'exagère, il y a d'autres points plus positifs quand même !
En tout cas, et ce volume ne va pas me contredire, la fin de cet arc nous offre un combat attendu, et mené de main de maître par Akira Toriyama, qui nous offre de nombreux rebondissements souvent aptes à devoir brider la force de Goku. Même en connaissant l'histoire, cette relecture est un pur bonheur qui mérite, presque à elle seule, lacquisition de cette édition perfect dont je ne cesse de vanter les louanges. Encore que... j'eusse aimé encore plus de pages en couleur (et bon l'accent de Chichi sensé ressembler à un accent campagnard est lourd à lire).
Et bien... rendez-vous pour la suite, dans ce que l'anime appelle Dragon Ball Z, mais qui reste en manga notre bon vieux Dragon Ball, la série qui reste culte malgré toutes ces années. Et ce succès est largement mérité.