Marseille, un cadavre, emmailloté dans du plastique, est retrouvé sur le chantier du parking de l'hôtel de ville. Le commandant Michel de Palma, dit le Baron, commence à ressentir des sueurs froides lorsque son instinct lui permet de récupérer la tête dans la poubelle municipale située à quelques mètres.
Son esprit remonte le temps et une image vieille d'un quart de siècle ressurgit du passé : l'affaire Moretti, lEboueur, le dernier condamné à mort. Il revoit le corps martyrisé et décapité de la pauvre petite Laurence Monello, neuf ans. Et les images qui le hantent, depuis ce matin dété 78, où l'on traîne un Moretti larmoyant jusqu'à la guillotine.
Oui, sur ce chantier, le mode opératoire est le même que celui de l'Eboueur, et le Baron se sent mal. Il repense à la contre-enquête, publiée quelques années après l'exécution de Moretti, les accusations sur ses méthodes d'investigation, les zones d'ombre des éléments à charge Et si Moretti était innocent ?
Au total, ce n'est pas moins de cinq romans policiers qui sont déjà parus avec le personnage fétiche de Xavier-Marie Bonnot, Michel de Palma. La voix du loup est son troisième roman. Les éditions Pocket rééditent cet ouvrage après Les âmes sans nom.
L'intrigue de cette histoire est intéressante et reste dans le classique du genre, mais elle est toutefois desservie par quelques incohérences qui risquent d'éjecter le lecteur.
Xavier-Marie Bonnot rappelle par son style décriture et quelques détails, à Gérard de Villiers, connu pour ses S.A.S. De plus son parcours décrivain, ressemble à celui de Frédéric Dard et son fameux commissaire San-Antonio dont la longévité est exemplaire.
