Valentin, jeune homme oisif, est si convaincu de l'infidélité des femmes qu'il est fermement résolu à ne jamais se marier. Pour convaincre son oncle, qui souhaite le voir épouser la douce Cécile, il engage un pari : s'il peut, en se présentant incognito, séduire Cécile, c'est que celle-ci est indigne de confiance et il ne l'épousera donc pas. Malheureusement (ou heureusement !) pour lui, il ne faut jurer de rien et Valentin va vite tomber sous le charme de la belle ingénue...
Dans on ne saurait penser à tout, le marquis de Valberg et la comtesse sont déjà amoureux. Mais tous deux sont si distraits qu'ils pourraient bien oublier de se déclarer, sans l'assistance expresse de leurs serviteurs !
Ces deux pièces sont parmi les plus significatives d'un genre théâtral dont Musset était le maître : le proverbe, qui est une comédie légère et drôle illustrant un proverbe, celui-ci intervenant traditionnellement dans la dernière réplique de la pièce. Effectivement, ces deux pièces correspondent bien aux canons du genre : des pièces très courtes, avec une intrigue sentimentale très simple et un nombre de personnages extrêmement limité. Leurs fins heureuses ajoutent à la légèreté de l'ensemble.
L'édition présentée ici va plus loin que la simple transcription des deux pièces citées ci-dessus : Sylvain Ledda a effectué un véritable travail de recherche, dont le résultat occupe un bon tiers du livre. Notes, historique des pièces et de leur mise en scène, analyse du texte... : j'avoue avoir eu du mal à tout digérer, mais c'est instructif.