Le deuxième adversaire de Seiya pour ce tournoi galactique n'est autre que le chevalier du Dragon, Shiryu. Or, son armure a deux avantages par rapport à celle des autres chevaliers de bronze : elle possède un bouclier capable d'arrêter tous les coups de ses adversaires tant il est solide, et son poing est aussi celui qui porte le coup le plus puissant. À ce compte, Seiya n'a pas d'arme pour terrasser son adversaire. Pourtant, il se souvient ce que lui a appris Marine, son maître, à propos d'une certaine légende chinoise...
Les chevaliers participants au tournoi sont tous d'anciens camarades d'enfance, puisqu'ils viennent du même orphelinat. Ce deuxième volume de Saint Seiya va permettre, au cours des événements, à rapprocher ces nouveaux chevaliers, à l'aide d'épreuves et d'amitié. Il en va souvent de la vie des autres, et c'est sur ces solides bases d'efforts en commun que l'auteur, Masami Kurumada, déploie ses efforts. Exit le tournoi, pâle prétexte, pour observer des chevaliers vers une quête unique : un sauvetage un peu particulier.
La psychologie des personnages est poussée, avec les épreuves pour devenir chevalier qui commencent à apporter des couleurs aux différents jeunes hommes qui ont dû les surmonter. C'est une question de destin... ou plus exactement de cosmos. Mais l'auteur est, à ce stade du récit, encore loin d'avoir tout expliqué.
On regrettera par contre le côté très léger, voire disproportionné, des graphismes. Il faut pourtant s'y habituer : contrairement à d'autres mangakas, Kurumada n'a jamais été très fort en dessin, y compris sur la longueur. La qualité de cette édition n'est pas à mettre en cause, même si on aurait apprécié que l'auteur ajoute des pages en couleurs, comme dans le premier opus, et comme d'autres l'ont fait avant pour leurs éditions collector à l'exemple d'Akira Toriyama. Mais la bonne qualité du papier et de l'impression me prouvent sans l'ombre d'un doute que chaque amateur de Saint Seiya se doit de posséder cette version. L'ancienne était bien pâle en comparaison...
Alors je ne peux dire qu'une seule chose : merci Kana !