Des étudiants américains en archéologie, Rebecca et Brent, accompagnées par leur professeur, mademoiselle Walker, et par la sur de Rebecca, Sarah, font des plongées en mer Égée. Ils font ainsi des études pratiques et non plus seulement théoriques. Et puis, comme la section archéologie de l'université est menacée de fermeture, ramener quelque chose de probant pourrait être un bon argument pour que les choses restent telles qu'elles sont. Aussi, quand ils remontent un coffre provenant d'une épave non répertoriée, l'aubaine est trop grande. Le coffre contient une sorte de jarre avec des inscriptions. Et ces inscriptions pourraient bien être celles censées se trouver sur la fameuse boîte de Pandore.
Au moment où ces révélations arrivent, le ciel s'assombrit de manière presque surnaturelle alors qu'un zodiac arrive en direction du bateau des universitaires. Ce zodiac est rempli d'hommes en armes. Des mercenaires ou des pirates ? Ce qui est certain, c'est qu'ils investissent le bateau en moins de deux et qu'ils en prennent le contrôle. Seulement, la tempête fait rage au dehors et des vagues terribles malmènent le navire. Finalement, il va s'échouer sur une plage et la tempête semble n'avoir jamais existée. Quand tout le monde a repris ses esprits, ils remarquent qu'ils sont sur une île montagneuse avec la statue de Zeus qui domine le tout. Où peuvent-ils bien avoir atterrit ?
Il semble que les connaissances des uns et les compétences militaires des autres vont devoir cohabiter pour espérer survivre. Surtout que l'île n'est pas inhabitée et que ses résidents ne sont pas du genre pacifiques ni très communs.
Olympus, c'est de l'adrénaline à l'état pur. Si on met de côté les premières planches qui posent le décor et les personnages, tout s'enchaine ensuite très vite. D'ailleurs, on se demande si le tout n'était pas initialement prévu en trois tomes mais que l'histoire a dû être compressée, parce qu'on passe moins de temps dans le second tome à expliquer les choses que dans le premier. Et puis, les enchainements sont parfois un peu brusque. Cela donne malgré tout un rythme certain à la lecture. On passe donc d'un problème à un autre avec beaucoup de tension.
Comme on peut s'en douter, on passe d'un élément mythologique à un autre. D'ailleurs, c'est peut-être dommage que le couverture en montre autant ? L'effet de surprise n'est plus trop là. Mais bon, avec un titre de série comme le sien, Olympus aurait difficilement pu parler des démons aztèques, non ? Comme je le disais, les choses vont très vite. Malgré tout, il y a un réel travail au niveau du scénario. Pour ce qui est du dessin, Butch Guice assure comme à son habitude. C'est à la fois beau et précis, avec des mouvements très comics, tout comme les poses qui sont sur la couverture. Un lecteur habitué aux seules lectures françaises sera peut-être surpris, mais c'est assez classique.
Sans être révolutionnaire, Olympus est une lecture plus qu'agréable que Les Humanoïdes Associés ont eu la bonne idée de ressortir une nouvelle fois en intégrale, pour ceux qui n'auraient pas eu l'occasion de la lire la première fois. Ces intégrales de la collections Humanoïds sont une riche idée. Surtout qu'elles permettent, à faible coût, de découvrir de bonnes séries. Merci.