Dans un bar d'un quartier fort défavorisé de la ville, la cible des exécuteurs de vengeance attend, à discuter avec la fille avec qui il correspondait régulièrement par sms. Pourtant, il ne lui dit pas qui il est. Quant à Hiroshi, il se demande toujours si sa cible a envie de mourir avant d'agir...
L'ambiance noire a toujours été présente dans Freesia, mais là j'avoue que l'auteur passe vraiment beaucoup de temps pour mélanger les moments de délire et de réalité du personnage principal. Mais, dans ce cinquième volume, c'est de Ichirô dont il est le plus question. En effet, déjà au quatrième tome, son côté parano s'était révélé, et il a eu l'obligation de prendre des médicaments. Sont-ils vraiment adaptés pour son métier ? Est-il réellement indispensable dans l'agence ?
De ce fait, ce cinquième volume prend une tournure un chouia différente des autres, avec cette course-poursuite du temps qui passe. En toile de fond, juste en ouï-dire, la guerre qui se prépare. Va-t-elle avoir de l'importance dans le récit ? Je l'ignore... mais ça ne serait quand même pas impossible.
Intéressant... mais à réserver bien entendu à un public averti. Violence et sexe sont des scènes abondantes dans cette série.