Yû Kamasaki est une lycéenne qui fait peur à toute sa classe. Impulsive, parfois violente, personne n'ose lui parler ou lui répondre. Pourtant, en ce début d'année scolaire, Asami Kume va la bouleverser dans ses habitudes en lui parlant normalement, et en l'entraînant dans sa propre vie. C'est ainsi que Yû va accompagner cette énergique fille vers le toit du lycée, où se situe le terrain de futsal.
Quand on est une lycéenne complexée, souvent, on réagit mal aux relations de celles qui n'éprouvent pas de gène. C'est souvent ce qui mène à l'exclusion de certains élèves, ce qui est toujours mal vécu d'une part (et c'est un cercle vicieux) et qui entraîne parfois un phénomène de bouc émissaire de l'autre (assez fréquent au Japon) comme nous avons pu notamment le découvrir dans l'excellent Life de Keiko Suenobu.
De ce point de vue là, Vamos lá s'avère nouveau, car il prend Life à contrepied. On y découvre une fille qui passe son temps à pousser les autres dans le bon sens du terme, à leur montrer leurs qualités. On est ici loin de A lollypop or a Bullet où les deux personnages principaux se rapprochent sans cette relation d'amitié.
Le soucis, c'est que à part quelques quiproquos et autres petites rivalités... ben il n'y a pas grand chose à dire. C'est de la pure tranche de vie. D'ailleurs, certains personnages doivent encore se révéler, comme cette terminale qui a redoublé... sans être un cancre. Le deuxième volume sera donc un test pour savoir si oui ou non cette série vaudra le coup, tout du moins pour le grand public. Et y'a pas... un manga qui ne se vend pas assez a forcément quelque chose qui cloche.