Le meurtre de Foulque, traitre au service des Bourguignons, déclenche une vague d'émoi dans la ville. Reste-il encore des conspirateurs autres que ce fameux "Lenoir" dont personne ne connait le visage ? Les hommes du château sont méfiants les uns des autres. Comme le fait est connu que le jeune Brouck soit celui qui a fait tomber la tentative de meurtre contre le seigneur Hubert, ce dernier va demander de l'aide au jeune hère : Lenoir va certainement avoir envie de s'en prendre à lui. Brouck va donc servir de cible pour que la garde puisse arrêter ce fameux Lenoir.
Comparativement aux deux premiers volumes, ce troisième tome n'apporte rien de bien nouveau. Pas vraiment d'humour, pas d'action ou de découverte chez les personnages, pas non plus de nouveauté dans l'intrigue en elle-même. On recherche Lenoir, et pour mettre un grappin dessus, on lui lance un piège. Le prêtre qui chasse les magies diverses n'intervient pas. Le seul vrai intérêt est la description des fêtes médiévales comme on le faisait à l'époque de la guerre de cent ans.
Bref, je suis assez déçu par ce troisième opus. Par la suite, il faudra que l'auteur mène à bien certaines des pistes qu'il a lancées, en particulier celle du pouvoir bien singulier du garçon. Là où on ne peut rien reprocher à Alain Surget, c'est sur le respect de l'ambiance d'époque, en particulier grâce au vocabulaire utilisé. Il est vrai que cela change d'une "ambiance médiévale" dans un univers de fantasy. Pas de faux semblant ici... la guerre est en toile de fond.
À mon avis, ce volume va desservir la série. Le quatrième aura fort à faire pour fidéliser ses jeunes lecteurs exigeants.
