Les Chroniques de l'Imaginaire

Beelzebub (Beelzebub - 1) - Tamura, Ryuhei

Tatsumi Oga est un mec craint, un vrai voyou. De ce fait, qui serait capable de le battre sera forcément respecté des autres bandes de loubards. Malheureusement... il est décidément bien trop fort (tout comme son ego d'ailleurs). Mais alors qu'il est en train d'admonester une énième bande de racailles, voilà qu'il aperçoit à la surface de la rivière un grand type qui flotte... Curieux de nature, Oda le sort de l'eau. C'est alors que le type se fend littéralement en deux, et qu'à l'intérieur soit dévoilé un étrange bébé.

Arrive alors une femme en habit gothiques chevauchant un oiseau géant bizarre. Hilda est venu chercher son "jeune maître", mais ce dernier s'est vraiment pris d'affection pour Oda, grâce à son visage le plus menaçant. Peine perdus, Hildegarde doit se résigner : le futur roi des démons sera gardé par un simple humain ! Car en effet, cet enfant est le diable en personne, Kaiser de Emperana Beelzebub IV.

Humour potache, baston, scénario qui tient plus du gag manga que du shônen d'aventure classique, voilà ce qui est au programme dans ce Beelzebub qui était très attendu par les amateurs de shônens. Qu'en est-il donc vraiment ? Et bien, pas grand chose de plus que ce qui est dit dans la première phrase de ce paragraphe. Le bébé nous gratifie de ce que font tous les bébés, mais en démesuré. On évitera de parler du côté fuite, qui parle de lui-même, ou du côté nourriture. Au niveau du background, Oda va devoir élever le jeune maître pour que ce dernier devienne le destructeur de l'humanité. Après un refus catégorique, et en essai de passation de témoin à d'autres, il semble s'y faire d'une façon ou d'une autre.

Maintenant où va-t-on aller dans la suite ? Jusque là, l'humour permet de passer un moment relativement agréable (en tout cas pour les personnes qui n'ont rien contre le côté potache). Mais la suite va devoir apporter un peu plus que cela sans quoi le public français risque de ne pas suivre, indépendamment de son succès japonais. En effet, les gags-mangas de ce genre n'ont pas vraiment cartonné chez nous, il suffit de regarder les exemples de Bobobo-bo Bobobo ou de Gin-Tama. À voir par la suite donc. Pour ma part, je suis septique. Comme la fosse.