Alors que des élèves de CM2 jouent tranquillement aux toupies beyblades dans un terrain vague de leur ville, voilà qu'ils se font embêter par un gros lourdeau local chef des chasseurs de tête, dont le but est de voler les toupies des autres en gagnant les duels. Mais Kenta se voit aider par un mystérieux blader (comprendre maître d'une toupie) descendu de la tour où il dormait. Mais qui est donc ce Ginkga ?
Beyblade Metal Fusion, voilà un nom bien compliqué que chaque garçon, et sans doute aussi quelques filles, connaissent dans la cour de récréation. En ce jour de début de vacances, la folie a un peu retombé... mais les toupies tournent encore dans les arènes (sortes de saladier en plastique où les adversaires lancent leurs toupies respectives). D'ailleurs, les enfants ont essayé leurs toupies dans des tas d'arènes naturelles différentes (flaque d'eau, bord de fenêtre, but de football, banc, etc.) provoquant parfois la colère des enseignants qui ne s'entendent pas discuter avec les fameux cris "3, 2, 1, hypeeeeeeeeer vitesssssssse !". Vous devinez de quel côté je me trouve assez aisément.
Qu'en est-il du manga alors ? Et bien, simplet sur son côté graphique, qui aurait sans doute mérité un peu plus d'attention de la part du responsable éditorial de Coro Coro Comic (le magazine de prépublication où a été publié ce manga). Côté scénario, simplet aussi, mais qui entre sans soucis dans la logique de l'anime qui passe sur la TNT française, et avant cela sur France 3 à l'époque où la télévision n'était pas encore entièrement numérique. Un méchant qui veut diriger le monde à l'aide de sa toupie légendaire, et un gentil qui veut venger son père et protéger le monde grâce à la seule toupie capable de contrer la toupie légendaire. Classique quoi. Mais, certes, efficace.
Là où j'ai quand même de gros gros doute, c'est sur la quantité énorme de publicité qu'il y a à la fin du volume... Certes, il y a les coming next japonais, qui sont logiquement remis dans ce volume. Mais il y a aussi des tas de publicités pour la diffusion télé sur Gulli ou encore sur l'achat des DVD et autres jeux vidéos associés. Là, franchement, c'est de trop. Il s'agit d'un manga pour jeune, pas d'un catalogue de Noël !
Je conclurai par une note très dubitative sur ce produit. Non sur la qualité du manga, faible mais essentielle pour les amateurs de cet univers, mais sur ce qu'il y a autour. Les parents ne sont pas des vaches à lait.