Shinako poursuit son enquête pour découvrir la véritable identité de Adenauer jusqu'en Allemagne. Elle a l'intuition que cette découverte permettra de mieux comprendre l'historique du jeu Sword Chronicle et donc la stratégie de Solidus. Elle apprend qu'en Europe, le jeu n'était pas paru sous ce nom, mais sous celui de Fantasia Quest... et qu'un drame y a été lié. Au Japon, Taiyô a retrouvé toute sa motivation et entraîne les studios G3 et Hanagumi derrière lui pour finaliser Desperate High School, et lui faire passer le récent Solidus Check. Sans cet accord, le jeu n'aura jamais la chance de sortir. Encore faut-il que la loi qui condamne la liberté d'expression ne s'applique pas sur le jeu vidéo... et tel est justement le but de ce Solidus Check, au niveau politique.
Le jeu vidéo est-il une histoire de gamin ? À en croire cette série, Tokyo Toybox, tel n'est absolument pas le cas. Les conditions de création sont à la pointe de la technologie et de l'imagination des artistes qui composent les studios. C'est un véritable artisanat. Malheureusement, les jeux qui fonctionnent vraiment sont souvent portés par des grands groupes qui suivent la politique du profit... et parfois ont des motivations bien plus diverses et personnelles.
Ce volume m'a bien plus, je dois l'avouer. C'est un grand mélange entre personne passionnées, et intrigues de bas étage. De quoi nous faire voir ce milieu dans un contexte sans doute très proche de la réalité. Cette série n'est pourtant pas là pour décourager les vocations. encore une fois, le manga est souvent là pour décrire des personnes qui ont de l'ambition, et qui donnent tout pour y arriver, avec le plus grand courage possible.
Ça m'a même donné envie de connaître la suite !