Et voilà, après 36 numéros de bons et loyaux services, Les chroniques de Spawn tirent leur révérence. Le titre n'est plus rentable et si on ajoute à cela le fait que TMP (Todd McFarlane Productions) n'assure plus forcément ses délais, il devient difficiles de proposer une parution de qualité dans de bonnes conditions. Aussi, et jusqu'à nouvel ordre, les productions TMP ne seront plus disponibles qu'en albums. C'est déjà ça, mais avec son bimestriel, c'était quand même très sympa.
On a donc au programme la suite de Spawn, avec Szymon Kudranski au dessin. Même si je n'aime pas tous les changements d'équipe qu'il y a eu sur la série, parce que je trouve que cela nuit grandement à fidéliser le lecteur, je ne peux nier que j'aime beaucoup le style graphique de cette nouvelle mouture. Ça change, mais cela donne un côté plus urbain, plus moderne mais aussi plus glauque à l'univers. Surtout que le scénario, actuellement plus axé sur le côté humain que le côté surnaturel, tient bien la route lui aussi. Je ne sais toujours pas trop où les auteurs veulent nous emmener, mais cela sonne juste. Et cela évite toutes les redites qu'il y a pu avoir à une époque. Une très bonne chose donc. Espérons que la série poursuive sur cette lancée.
Sinon, on va avoir la fin de l'histoire de Sam et Twitch. Au moins une chose dont on connaitra la conclusion dans ce numéro. J'ai bien senti qu'il y avait une volonté scénaristique d'avoir un moment poignant, mais je n'ai pas réussi à le ressentir. Le pire, c'est que je ne sais même pas ce qui a fait que c'est tombé à l'eau.
Par contre, le retour de Haunt est une bonne nouvelle, même si c'est pour le quitter tout de suite après. Je crois beaucoup en cette série. Je connais les capacités de scénariste de Robert Kirkman et je n'ai aucune doute qu'il puisse faire de Haunt une grande, une très grande série. En tous cas, c'est bien parti pour. Du moment qu'il n'oublie pas Walking Dead, ça me va très bien.
On pourra par contre noter que Image United prend l'eau. En tous cas, pas de nouvelles dans ce numéro. Là, par contre, je n'ai pas trop d'espoir dans cette série. Chacun est sûrement trop débordé pour se donner à fond dans ce mélange. Pas grave, c'était déjà bien d'essayer. Et, qui sait, ça repartira peut-être un peu mieux plus tard.
Je vais quand même en profiter pour tirer mon chapeau à tous ceux qui ont fait Les chroniques de Spawn, aussi bien l'équipe éditoriale que les auteurs des séries. Parce que vous nous aurez quand même fait passer de très bons moments, même s'ils n'étaient pas tous fabuleux. À la revoyure.
