Il aime le brun, comme Benito, il porte la moustache, comme Adolf, il n'aime pas les Auvergnats, comme Brice, il est gros, comme Jean-Marie, et il s'est aussi bien se tenir qu'un Nicolas dans un salon agricole. Eh oui, le Profesor Furia est bien de retour avec son album à lui. C'était le dernier de l'anthologie Lucha Libre à ne pas être sorti en version cartonnée, et l'éditeur a bien essayé d'empêcher cela, mais Furia a menacé en des termes que je ne pourrai retranscrire ici les membres de l'équipe, leur famille et leurs animaux si jamais on ne le sortait pas, cet album. Du coup, nous voilà à lire les histoires de ce lutteur de Lucha Libre pas tout à fait comme les autres.
Gros, gras, misogyne, raciste, obsédé, sadique, violent tous ces termes pourraient convenir à Furia. Il prend le prétexte de vouloir enseigner la Lucha Libre à une bande de gamins pour leur soutirer de l'argent constamment, leur taper dessus quand il en a envie et les mettre dans les pires situations. C'est vraiment l'homme du pire. Imaginez une situation et la pire des réactions grossière et malvenue que vous pourriez rencontrer. Poussez un cran au-dessus et vous aurez celle de Furia.
C'est donc drôle mais aussi dérangeant et énervant, parce que Furia c'est la concentration de tout ce qui peut nous faire hérisser le poil chez les autres. Et on a donc la haine envers lui. Bon, sincèrement, je pense qu'il s'en moque totalement, ou du moins il s'en moquerait totalement s'il était devant vous, en vous collant une torgnole par la même occasion, et je ne vous dis pas ce qu'il ferait à votre conjoint.
Bref, c'est l'ultime tome à posséder pour qui veut se replonger dans l'univers de l'anthologie Lucha Libre. Ça gratte, ça pue, mais c'est aussi indispensable qu'une main pour se les gratter le matin au réveil.