Les Chroniques de l'Imaginaire

La bombe puante (Horrible Henri - 4) - Simon, Francesca

Nous retrouvons notre horrible garnement pour quatre nouvelles courtes histoires. Dans Le défi lecture, Henri veut absolument remporter le concours organisé par la maitresse. Non, il n'aime toujours pas lire mais il a entendu que le gagnant recevrait des entrées pour un parc à thème. Il est donc bien décidé à redoubler d'effort pour obtenir le premier prix.

Henri ne veut pas de son frère Paul dans son club secret ? Pas de soucis, notre petit ange va se transformer en conspirateur le temps d'une histoire et monter les clubs d'Henri et de Marguerite l'un contre l'autre. Cela promet une jolie bagarre où La boule puante sera à l'honneur.

« Silence, les enfants ! » Aujourd’hui Madame Lefouet peine à se faire entendre. Au programme de cette journée d'école, la réalisation du Parthénon en carton et rouleaux de papier. Répartis en petit groupe, les élèves doivent coopérer afin de rendre une œuvre commune. Mais quand on s'appelle Henri et qu'on aime tout contrôler, l'exercice risque de tourner au cauchemar.

La soirée pyjama, un des moments favoris d'Henri. Malheureusement pour lui, une fois que ses camarades l'ont reçu, ils ne renouvellent pas l'invitation, tant notre garnement accumule les bêtises. C'est pourquoi l’arrivée d'un nouvel élève, Nouveau Nico, est une bénédiction. Une nouvelle soirée s'annonce et Henri est prêt à donner le meilleur... enfin le pire de lui-même.

Encore une fois, Horrible Henri se déchaine. Il accumule bêtise sur bêtise, n'en fait qu'à sa tête et s'en sort vaillamment... enfin presque toujours puisque par deux fois, la situation va se retourner contre lui. Les relations entre enfants, l'esprit d’équipe sont mis en avant mais tout est surtout prétexte à de belles filouteries. Si j'avais apprécié les précédents volumes, je trouve que le concept commence à s'essouffler, avec toujours le même type d'histoire et de fin qu'on finit par deviner. En plus, même si on s'adresse aux plus jeunes lecteurs, ce n'est pas une raison pour tomber dans un style trop pauvre et répétitif. Allons Henri, un petit effort !