Pour sauver la vie de son patient, en pleine intervention chirurgicale, Noboru n'a guère le choix : il faut qu'il aille chercher des poches de sang lui-même, car les ambulanciers n'arrivent pas à passer à cause d'un embouteillage gigantesque dû à une tempête sur la ville de Tokyo. Noboru pense alors emprunter le scooter d'un médecin et de se glisser sur l'autoroute. Mais il est loin d'être certain que les poches de sang arriveront à temps, malgré toutes les compétences de lanesthésiste, le Dr. Arase, et de Ruytarô Asada.
Jusqu'où un médecin doit-il aller pour sauver la vie de ses patients ? Je me souviens avoir vu récemment un épisode de Private Practice (dont vous pouvez retrouver la chronique de WongLy sur ce site) où un généraliste a été pris en otage et qu'il devait aider à mettre au monde un enfant sans le matériel adéquat, et sous la menace d'une arme à feu. Ici, c'est Noboru qui se jette dans la tempête avec un deux-roue... bref, ces conditions extrêmes, pour essayer de sauver la vie d'un patient qui a des complications graves. Un médecin est-il systématiquement un héros ou un surhomme ? Taro Nogizaka lance ici ce débat.
En tout cas, ce volume marque une pause dans la série plus politique des tomes précédents. Ici, il n'est question que de sauver la vie d'un homme, et non la campagne pour savoir qui sera le prochain professeur. Un volume au rythme haletant qui n'est cependant pas exempt de réflexion sur le sens de la vie. Grandiose. Vivement la suite !