Connaissez-vous Crayon, l'art de Sora ? C'est un jeu diabolique créé par une entreprise qui a fait faillite peu de temps après. Le soucis, c'est que le jeu est bourré de bugs... et cela énerve "dieu", alias Keima, qui va tout mettre en oeuvre afin de rester ce "dieu" invaincu des jeux de drague. Une fois cet intermède passé (difficilement), Elsy et Keima rencontrent Kusunoki Kasuga, une fille qui a pour objectif de devenir un véritable maître de kenpo, un art martial dont son père est lui-même un des grands noms... et elle déteste les choses mignonnes et les personnes qui ont un comportement fuyant. Bref, tout ce que Keima déteste... mais il va devoir la séduire : elle porte en elle une âme en fuite !
Déjà le troisième opus de Que sa volonté soit faite, et pour une série qui atteint ce cap, la nécessité d'évoluer. En effet, une série qui désire s'installer dans la longueur a besoin de se créer un objectif à long terme, mais aussi un élargissement de l'univers décrit. Il paraît évident que si chaque volume n'était qu'une succession de nouveaux personnages et de capture d'âmes... l'intérêt descendrait très vite. Dans la suite de ce volume, il va effectivement y avoir cet élargissement attendu. Une nouvelle démone va faire son apparition, et bien sûr elle sera bien différente d'Elsy (encore heureux vu le boulet !) en tout point de vue. Elle est intelligente, maîtrise ses pouvoirs démoniaques et ses tactiques. Mais... elle a aussi un gros défaut que je vous laisse découvrir par votre lecture.
Mission accomplie, j'aime toujours autant cette série d'humour et d'action. À noter en bonus sous jaquette, vous pouvez découvrir sur quelle console de poche joue "dieu". C'est une occasion unique, non ?