Shiki se réveille, difficilement. Elle est sous la surveillance de sa soeur qui tente maladroitement d'essayer de passer du temps et de parler avec lui. Mais Shiki tient encore à se rendre au lycée, malgré tout ce qui c'est passé... et malgré son état de santé qui se dégrade. Ce qui est étonnant, c'est que plus personne au lycée ne se souvient de Ciel. Mais il a toujours cette sensation de vide... et s'il continue à vivre sa routine quotidienne, c'est parce qu'il l'attend, elle, Arcueid, comme elle l'avait promis.
Un manga entier pour dévoiler les suites de son histoire après une bataille finale, c'est un véritable luxe que peu de mangakas ont pu connaître. C'est pourquoi ce dixième opus de Tsukihime est spécial, plein de sentiments variés de tristesse d'une absence, ce qui traduit un amour considérable. Et il y a aussi le besoin d'essayer de reprendre le goût à la vie, et les aides de ses amis et de sa famille en la personne de sa petite soeur.
Pour ne pas en rester à ces scènes du genre dramatique, une grande partie du tome est allouée aux bonus humoristiques qui accompagnaient les chapitres publiés dans le Dengeki Daioh. À ce sujet, j'aurais préféré voir ces saynètes au fur et à mesure des volumes, et non tous regroupés à la fin, ce qui donne un effet d'indigestion.
Puis, pour terminer, un dernier chapitre afin de boucler la boucle, inédit, où Shiki va discuter avec le professeur qui l'avait guidé voilà déjà bien longtemps, à maîtriser son pouvoir si particulier. Un épisode poignant, pour une deuxième conclusion à la série.
Terminons par une note très positive sur Tsukihime, qui démontre que l'on peut écrire un scénario sur les vampires qui ne soit pas conventionnel. Bravo à Type Moon, l'auteur original, et à Sasakishonen pour son adaptation.