Les Chroniques de l'Imaginaire

Run day Burst (Run day Burst - 1) - Osada, Yuko

Barrel le ferrailleur, à douze ans, est le meilleur réparateur du village. Pourtant, il se fait chambrer souvent par les autres, parce qu'il aime encore regarder des dessins animés comme "Number Onederful". Il a pourtant une bonne amie, Cylinder, qui est dans la police. D'ailleurs, celle-ci a eu un accident de voiture en voulant éviter un chat lors d'une course poursuite. Celle-ci doit se presser de prendre sa douche et de repartir, parce que dans le village d'à côté, à Canter, va avoir lieu le départ de la course la plus folle qu'il soit : la Run day Burst ! Alors quand quelqu'un rentre en voiture dans son hangar (littéralement) et découvre le trésor de Barrel, un tracteur équipé d'un moteur d'avion surpuissant... ni une ni deux, il lui propose de l'accompagner pour faire la course !

Le soucis, c'est que ce pilote, Trigger, est justement celui qui est pourchassé par la police, et qu'elle est justement dehors prête à le cueillir ! Que va donc décider le mécano... le rêve de son père était qu'il devienne le n°1. Partir ou rester ? Dans la salle de bain, Cylinder est l'arme au poing, prête à arrêter le suspect, sans avoir pu se rhabiller puisque son uniforme était en train de sécher dans la pièce principale... Tout dépendra donc de la décision de Barrel. Partir, ou laisser son engin à Trigger.

Ouahou, ça décoiffe ! Yuko Osada, déjà l'auteur du très intéressant C [si:] et dessinateur de La légende de Raoh sous la houlette de Buronson et Tetsuo Hara, a décidé de traiter l'univers des rallyes automobiles. L'ambiance est électrique entre les concurrents, et les engins sont de forme très différentes, avec parfois des gadgets impressionnants. D'ailleurs, ils en ont le droit, puisque tous les coups sont permis ! Tout ceci fera invariablement penser au fameux cartoon signé Hanna Barbera, les Fous du volant, avec le fameux duo Satanas et Diabolo, d'immondes tricheurs qui rataient tout ce qu'ils faisaient.

Le rythme du début est il un simple artefact ou continue-t-il ? C'est la deuxième bonne nouvelle : le plaisir est préservé jusqu'au bout de ce premier opus. Ajoutons beaucoup d'humour, un soupçon de fan-service avec Cylinder qui se retrouve plus souvent qu'il ne le faut dans une tenue plus que légère (même si on ne voit rien... snif), et le fait qu'il ne faut pas oublier les questions plus triviales comme l'argent nécessaire ou les pièces pour réparer... Bref un scénario délirant, mais cohérent. On comprendra aisément le petit bandeau dessiné par Hiromu Arakawa, l'auteur de Fullmetal Alchemist, qui approuve la série (avec un Ed Elric ridicule au passage !).

Bref, c'est un gros coup de coeur sur cette nouvelle série qui me met de bonne humeur. C'est tout ce que j'aime. J'attends la suite avec une grosse impatience !