Un mystérieux ossuaire trouvé pratiquement au hasard, une jarre et trois parchemins déterrés par deux archéologues, des fouilles historiques tenues secrètes, sous le Temple à Jérusalem. Qu'est-ce qui a bien pu déclencher une telle euphorie chez les chercheurs ? Vient ensuite la découverte, la vérité qui pourraient opposer toutes les religions, un long secret déclencheur de conflits. Certains sont prêts à mourir pour ce savoir, d'autres voient leurs vies menacées. Ne vaut-il pas mieux laisser tout cela enfoui dans le passé, pour mieux se concentrer sur notre avenir ?
Ce roman de Michael Byrnes est dans la lignée de son écrit précédent : Le secret du dixième tombeau. L'auteur garde le même esprit, la même ambiance et surtout le même thème : la religion et les découvertes archéologiques à l'origine de complots. Il est indéniable que Le mystère de l'arche sacrée est une suite, un deuxième volet à la recherche des origines spirituelles. Les fouilles, ordonnées par le Vatican, continuent dans l'enceinte formée sous le mur des lamentations. Charlotte Hennesey reprend contact avec le Père Donovan pour lui résumer ses incroyables conclusions à partir l'analyse de l'ossuaire. Et l'équilibre semble menacé, le danger guette.
Même si la comparaison avec le Da Vinci Code est déjà établie, il ne reste pas moins que le roman reste complet autant en qualité dans les explications scientifiques que dans les frissons ressentis. On y retrouve le piquant des aventures d'Indiana Jones dont le génie est de se retrouver dans les pires situations, les énigmes scientifiques de Bones ou des oeuvres de Kathy Reichs dont l'exactitude des données ne laisse de place à l'absurde, et la dévotion religieuse dans La malédiction du livre noire, dont la croyance est telle qu'il n'y a plus de limite pour servir Dieu.
Tant d'éloges et de qualités qui s'évanouissent en une centaine de pages. L'auteur met tellement de temps à installer ces personnages et sa trame qu'on s'en lasse, d'autant plus si Le secret du dixième tombeau a été lu. Quel gâchis ! Heureusement que les plus persévérants sont récompensés par la suite.