Katniss a survécu à non pas un, mais deux Hunger Games. Mais le dernier auquel elle a participé s'est terminé de façon imprévue, par la mort ultra rapide des autres participants et son enlèvement par les rebelles. A présent, la jeune fille vit dans le District 13, censément détruit par le Capitole, mais qui a survécu sous terre grâce à ses armes nucléaires. Elle y découvre une autre réalité : son district d'origine a été lui-même détruit et nombre de ses habitants sont morts. Les survivants ont cherché refuge dans le District 13 où ils expérimentent son mode de vie communautaire et répressif. Katniss elle-même a du mal à gérer sa nouvelle image, celle du geai moqueur, le symbole de la révolte, et le rôle que les dirigeants du district tentent de lui faire endosser. Le fait qu'elle souffre encore du traumatisme des jeux, de la torture à laquelle ses amis ont été soumis et de la disparition de Peeta, son compagnon des jeux, aux mains du Capitole, pèse lourdement sur ses épaules.
Alors que la révolution commence à prendre forme, et surtout à prendre une tournure encore plus sanglante, la jeune femme va devoir s'affirmer non plus comme victime mais comme leader, et prendre en main sa destinée, sans laisser les dirigeants de l'une ou l'autre faction le faire pour elle. Mais dans ce dédale de mensonges politiques, de manipulations médiatiques et de pressions, comment découvrir la vérité et agir enfin selon ses propres convictions ?
Un troisième tome qui conclue cette série de façon flamboyante. Si on associe souvent les romans jeunesse à une version édulcorée des fictions adultes, ici, il n'en est rien et même la conclusion laisse un goût de cendre. Tortures, meurtres, exterminations, aucun tourment n'est épargné aux personnage qui, s'ils survivent, en porteront les cicatrices toute leur vie.
Une conclusion désillusionnée à une trilogie très réaliste, dont on attend la sortie au cinéma avec impatience.
