Darcy Smith était une jeune femme comme les autres, survivant de petits boulots après une enfance et une adolescence désastreuse. Femme terre à terre, elle ne croit pas au surnaturel et, lorsque plusieurs inconnus l'abordent dans un bar puis l'enlèvent, elle pense d'abord à l'hypothèse la plus logique : elle est devenue la proie d'obsédés, ou d'une guerre de gangs, vu comme ces hommes se la disputent.
Ce n'est qu'au bout d'un moment, après avoir parlé à l'un de ses ravisseurs, l'énigmatique et séduisant Styx, qu'elle réalise qu'il lui dit la vérité : Styx est un vampire, l'un des plus puissants au monde et détenteur d'un pouvoir mortel, puisqu'il est l'Anasso - le chef suprême - des vampires. Quant aux voyous qui voulaient enlever la jeune femme, il s'agit bien d'un gang, mais un gang de loups-garous, et Styx les a contrés en enlevant Darcy, en guise de monnaie d'échange, pour découvrir pourquoi ils tiennent à tout prix à récupérer la jeune femme.
Au fil des intrigues et rebondissements, Darcy découvre que sa propre humanité est en cause. En effet, la jeune femme serait peut-être l'unique espoir de survie des loups-garous, et son hérédité, qu'elle-même ne connaît pas, fait d'elle l'enjeu de toutes les luttes. Mais elle n'a pas envie de se rendre aux loups-garous. Malgré ses défauts, Styx a conquis son coeur et le maître des vampires est d'ailleurs prêt à tout pour sauver sa bien-aimée, jusqu'à risquer ce pour quoi il s'est toujours battu.
Un troisième tome qui met en scène un personnage découvert dans l'opus précédent et que l'on imaginait mal en amoureux transi. Si l'intrigue suit le même schéma que d'habitude, l'auteur parvient une fois de plus à créer un personnage féminin intéressant et humain, qui contrebalance agréablement ce torrent de phéromones masculines dont les vampires semblent toujours nous gratifier à chaque tome.