On ne compte plus les fois où Jimmy s'est fait jeter par sa copine, Judy, qui va voir ailleurs un petit moment pour revenir vers lui ensuite quand les autres en ont marre d'elle. Jimmy est un bon gars, sans doute trop naïf, mais il est amoureux ! Sauf que cette fois son ami Fletch, qui vient de se faire renvoyer de son boulot de clown pour anniversaire d'enfants parce qu'il venait d'en frapper un, va lui faire voir la situation en face : c'est une garce qui ne mérite pas son amour. Après s'être un peu beurré tous les deux, les deux amis vont décider de partir faire un voyage. La destination ? Là où la fléchette atterrira sur la carte. Ils vont donc partir pour le trou du cul de l'Angleterre
Ce qu'ils ne savent pas, c'est que Cragwich est un village victime d'une très ancienne malédiction qui veut que toutes les filles, lorsqu'elles atteignent l'âge de dix-huit ans, deviennent des vampires lesbiennes. D'abord dépités d'être arrivés dans un village qui ne semble absolument rien proposer, voilà que Jimmy et Fletch voient sortir d'une sorte de pub à l'ancienne quatre bombes. Mais elles montent dans un minibus et taillent la route. Quand les deux amis apprennent que les filles vont vers la seule pension gratuite du coin, Fletch ne réfléchit pas plus loin et file vers la dite pension.
Malgré le caractère peu farouche des quatre étudiantes, Fletch et Jimmy risquent de ne pas passer la nuit comme Fletch l'imaginait.
Quand j'ai lu le titre de ce film, j'ai tout de suite rigolé. Et quand on voit un film fantastique qui ne se prend autant pas au sérieux, on ne peut que rigoler encore plus. Pour un nanar, les effets spéciaux ne sont pas si mal faits. Du coup, on ne passe pas son temps à râler parce que c'est vraiment un nanar mais on se laisse prendre au jeu de ce film débile. Parce que débile, il l'est. Mais c'est complètement assumé. Ça ne vole pas bien haut, je le reconnais, et le casting doit jouer pour beaucoup dans l'attrait que peut exercer ce film sur les mâles, mais qu'importe ! On se fend bien la gueule, et c'est tout ce qui compte.
Je ne vous raconterai pas les blagues, pour ne pas gâcher le plaisir. Mais si vous êtes capables de rire au nom d'un dieu qui s'appellerait Godemichou (je ne sais pas ce que ça donne en VO), ce film est fait pour vous. Lesbian vampire killers n'a certainement pas la vocation à devenir un film culte des soirées fantastiques, mais par contre il pourra devenir un film mémorable de vos soirées entre amis, si vous avez décidé de vous fendre la gueule de pas grand-chose.
Personnellement, j'adhère complètement à ce genre de délire.
Ah oui, j'oubliais, la fin pourrait laisser penser qu'on va finalement peut-être voir un jour ces loups-garous homosexuels dont Fletch parle dans le film.