La société M.A.R.S. (Military Armaments Reserach Syndicate) a mis au point une arme révolutionnaire. Ce sont des nanorobots qui sont capables de dissoudre toute forme de métal. Une fois qu'ils sont lancés, plus rien ne peut les arrêter, sauf le code de commande unique qui est programmé pour la même ogive de nanorobots. L'OTAN vient de passer sa première commande pour quatre de ces ogives et la livraison sera sous la protection de l'armée. Le convoi est attaqué par une mystérieuse force de frappe qui possède des engins que même l'armée n'a pas. Et ses soldats se relèvent bien trop souvent après avoir été touchés. Le commando de protection des ogives, commandé par Duke, se fait décimer. Duke a le temps de voir le chef de la force d'attaque. Il s'agit de son ancienne petite amie, avec laquelle il devait se marier mais qu'il n'a pas revu depuis quatre ans, Anastasia Decobray.
Seuls Ripcord et Duke sont encore en vie quand arrive une autre force de frappe mystérieuse qui les aide à ce que les ogives ne soient pas volées. Duke refuse de les leur remettre et demande à voir leur supérieur.
C'est ainsi qu'il va découvrir une troupe d'élite, les G.I. Joe, qui regroupe les meilleurs éléments des pays signataires. La technologie qui est mise à leur disposition égale celle des voleurs. Leurs méthodes d'entrainement sont poussées à l'extrême pour faire d'eux des super guerriers. Duke et Ripcord vont être temporairement intégrés au groupe, le temps de retrouver ceux qui veulent les ogives.
Je me rappelle quand, au cinéma, j'avais vu la bande annonce d'un film d'action qui avait l'air plutôt sympa dans son genre blockbuster. Et à la fin, j'avais découvert que c'était G.I. Joe ! Ce détail un peu ridicule ne m'a pourtant pas empêcher de chercher à voir ce film. Et, je confirme, c'est un bon film d'action. Majoritairement, les effets spéciaux sont bons, les scènes d'action sont réussis, l'histoire se tient. Bref, cela fait passer un bon moment. Il y a le black de service qui fait des blagues, mais ça on a maintenant l'habitude. À quand le blanc de service pour ce rôle ? Ça changerait un peu.
La scène de la Tour Eiffel est vraiment bien faite, même si les scènes à Paris ont été tournées à Prague ! Et, pour une fois, il n'y a pas d'accordéon dans un film américain où on voit la France. Quel progrès ! Nous sommes bien d'accord que ce film est là pour en mettre plein la vue, mais certains personnages sont quand même un peu fouillé pour expliquer leur passé. Mine de rien, ça compte, même dans ce genre de film. Nous vous attendez pourtant pas à des révolutions d'originalité, mais ça mérite quand même d'être souligné.
Pour passer un bon moment sans se prendre la tête et en prendre plein les mirettes, G.I. Joe : le réveil du cobra est fait pour vous. La fin du film laisse pense à une suite, qui devrait normalement arriver sur nos écrans courant 2012. À suivre.