Les Chroniques de l'Imaginaire

58 minutes pour vivre (Die Hard - 2)

John McLane s'est finalement installé à Los Angeles en compagnie de sa femme et de ses enfants. Il fait par contre toujours partie de la police. Cette année, les fêtes de Noël se dérouleront à Washington, dans sa belle-famille. D'ailleurs, sa belle-mère lui a prêté sa voiture pour aller chercher Hollie à l'aéroport, voiture qu'il se fait embarquer par la fourrière parce qu'il était mal garé. Appartenir à la police ne donne pas tous les droits, soit disant. L'avion de Hollie va avoir une petite demi-heure de retard, du coup John va prendre un café. C'est là qu'il remarque des hommes qui lui semblent louches et qui s'éparpillent aux quatre coins de l'aéroport. Il décide d'en suivre deux dans la zone de fret. Et là, une fusillade s'engage. John comprend qu'il se passe quelque chose, mais les autorités de l'aéroport ne veulent rien entendre.

Pourtant, rapidement, toutes les commandes de la tour de contrôle sont détournées par un groupe terroriste. Ils veulent faire en sorte que le général Esperanza, extradé vers les États-Unis, puisse repartir sans être inquiété. Quand ils essayent de faire en sorte de pouvoir rentrer quand même en contact avec les appareils en vol, alors que les terroristes le leur ont interdit, le personnel au sol va avoir droit à une démonstration. Le colonel Stuart, qui mène les opérations terroristes, va se faire crasher un avion sous leurs yeux. Il va falloir leur obéir. Mais John McLane ne peut attendre : l'avion de sa femme n'aura bientôt plus assez de carburant pour rester dans les airs. Il va donc prendre les devants pour tenter quelque chose.

Décidemment, John McLane ne semble pas voir le droit de passer des fêtes de Noël tranquilles. Un an seulement après les évènements du Nakatomi Plaza, le voilà qui se retrouve une nouvelle fois sans le vouloir embarqué dans une histoire terroriste. Il est comme le grain de sable dans un engrenage. Il bloque, il ennuie, il fait grincer. Cette fois il n'a pas en face de lui des voleurs mais des anciens militaires fanatisés qui se battent pour une cause politique. Il est donc hors de question de leur faire entendre raison. Ils sont très bien entrainés, très bien équipés et ont tout préparé avec une précision toute… militaire. Avec sa technique plus instinctive, John McLane va quand même tout tenter pour faire quelque chose. Parce que sa femme, qui semble être une bonne motivation pour lui, est en danger. En grand danger. Il ne peut rien faire directement, mais il va quand même trouver des alliés dans l'équipe de l'aéroport, même si certains se montrent assez réticent à son égard.

Par rapport à Piège de cristal, 58 minutes pour vivre est un peu moins claustrophobe. Même si on reste dans les limites d'un aéroport, donc une "petite" superficie, les lieux varient plus. Malgré tout, McLane est quand même contraint d'emprunter les conduits d'aération et autres passages étroits pour se frayer un chemin jusqu'aux "méchants". Et il va en avoir à neutraliser. Comme c'est une suite, le film se devait d'aller un peu plus loin que son prédécesseur. Et donc nous allons des scènes avec des avions. Crédibles ? Certainement pas. Plaisantes ? Oui, quand même un peu. On est là pour se divertir après tout.

Même si je garde une préférence pour Piège de cristal, 58 minutes pour vivre est quand même un film d'action qui se laisse regarder plaisamment.