Ritsu Tainaka et Mio Akiyama sont deux élèves qui font leur entrée au lycée. Par tradition, les élèves de lycée sont invitées à participer à des clubs sportifs ou culturels afin de développer leurs dons en la matière, et pour Ritsu cela ne fait pas un pli : il faut aller au club de musique ! Mio a bien plus de mal à se laisser convaincre d'y mettre les pieds : elle avait plutôt envie de rejoindre le club de littérature. Malheureusement, le professeur Sawako Yamanaka leur apprend que ce club musical va fermer, puisque tous les membres étaient en terminale et ont donc quitté l'établissement à la fin de l'année. Pour rouvrir le club, il faut un minimum de quatre membre. Heureusement, une fille qui passait par là, Tsumugi Kotobuki se laisse facilement embobiner par la bonne humeur et l'humour de Ritsu (autoproclamée chef du club)... mais où trouver un dernier membre ? Il leur faut absolument trouver une guitariste...
Marginale, tête en l'air, et peut douée, Yui Hirasawa vient de passer deux semaines à se demander quel club intégrer. Elle finit donc par se décider à rejoindre le club de musique et a donné sa candidature aux professeurs pour cela, pensant qu'on y passe son temps à écouter de la musique, à donner son avis, ce genre de choses quoi. Mais comme le fait remarquer son amie Nodoka, les affiches précisent bien qu'elles recherchent une guitariste ! Quelle erreur pour Yui qui va devoir leur annoncer qu'elle retire sa candidature... Mais pour les membres du groupe, c'est le dernier jour et la dernière chance qu'elles ont pour rouvrir le club. Elles ne comptent certainement pas laisser Yui partir, expérience ou pas.
Attention, ambiance moé et kawaï pour cette série qui décolle des les premières pages. Comprenez par ces termes un peu barbares des mots qui signifient à peu de choses prêt "mignon" dans notre langue. Vous croyez que ça parle de musique ? Presque pas ! Kakifly, le mangaka, publie les aventures de ces quatre filles mignonnes et sympathiques dans l'hebdomadaire Kirara Forward sous forme de yonkomas, ces histoires en quatre cases semblables aux fameux strip comics américains, mais sous forme vertical, et que l'on retrouve parfois dans les mangas pour ajouter des traits d'humours entre les chapitres (cf. notamment Mes voisins les Yamada, Que sa volonté soit faite ou encore Fullmetal Alchemist). Ici, seuls les débuts de chapitres présentent une planche complète, le reste est composé uniquement des yonkomas qui se suivent en une histoire cohérente, comme le confirme l'adaptation en anime dont je vous parlerai dans une prochaine chronique.
Mais alors que peut-on lire dans K-on ! ? De l'humour, des références à des habitudes japonaises, du cosplay, des beaux instruments et des beaux amplis... le tout est reposant et drôle, comme une soupape de sécurité dans une cocotte minute ou une bouffée d'air frais au milieu d'une atmosphère polluée. Ce shônen, qui peut sans soucis être classé dans la catégorie des comédies romantiques, ne présente que des personnages féminins, mais rien daguichant : c'est juste joli, et c'est cette retenue dans la séduction qui fait justement le charme de ces filles. La définition même du moé.
En tout cas, moi, j'en redemande, c'est un gros coup de coeur ! Il reste deux mangas à découvrir, et pour les fans la version anime est parfaitement cohérente avec le manga. De quoi remplir sa vie de moé !
