Les Chroniques de l'Imaginaire

Le secret de Djipi (Ange le terrible - 4) - Poipoi

Ça y est : ce sont enfin les vacances scolaires sur Pouni ! Lala sort de l'école, heureuse, en compagnie de Djipi et commence à planifier ses vacances. Mais Djipi ne sera pas disponible les deux prochaines semaines : il part loin, afin d'aller voir de la famille (notamment ses cousins), avec sa mère. Djipi ne souhaite pas en dire plus, et devant Ange, Lala l'assaille de questions. Djipi finit par tomber, et sa tête semble sortir de son corps : Ange est horrifié... Mais en fait, rien de grave ne s'est produit : Djipi est simplement un peu handicapé, et son gros corps n'est en fait qu'une machine lui permettant de se déplacer.

Plus tard dans la soirée, Lala s'en veut d'avoir forcé Djipi à révéler son secret devant Ange. Elle souhaite bien lui présenter des excuses avant son départ, mais la maman de Djipi s'interpose et ne souhaite pas que son fils la voie. C'est décidé pour Lala : elle va emprunter un vaisseau à Ange afin de suivre Djipi et sa mère dans leur voyage spatial (évidemment, les cousins habitent sur une autre planète). Ange ne voit pas cet emprunt d'un bon œil et finit par suivre Lala avec l'idée de faire atterrir son vaisseau de force.

La petite bataille spatiale finit mal : le vaisseau se crashe, et les autochtones voient très mal ce vaisseau qui trouble le repos de leurs ancêtres. Lala et Djipi sont condamnés à mort pour cela, et Djipi n'en sait évidemment rien. Seule la mère de ce dernier commence à avoir un doute lorsqu'elle entend les siens donner une description sommaire de ces futurs condamnés à mort qui ont osé troubler le repos des ancêtres...

Un quatrième tome qui, l'air de rien, met l'accent sur de nombreux thèmes : le respect à avoir auprès des personnes handicapées, le respect à avoir sur les coutumes locales d'autres peuples ou d'autres pays (ou plutôt d'autres planètes dans ce cas précis !)... Un tome relativement riche donc qui nous est proposé ici : le dessin et les couleurs de PoiPoi et Jean-Jacques Rouger sont toujours aussi claires : cela facilite la lecture et le mouvement de nombre de scènes d'action.

Le rythme du récit est une fois de plus parfaitement soutenu, offrant un plaisir de lecture qui reste dans la continuité des trois tomes précédents. Un quatrième tome de qualité donc, qui trouve donc bien sa place dans la collection Tchô ! de chez Glénat...