Quand, dans les montagnes du Wyoming, un chasseur est retrouvé attaché à un arbre décapité et dépecé comme un gibier, le gouverneur de l'état fait tout naturellement appel à Joe Pickett, ancien garde-chasse. Un jeton de poker est retrouvé à proximité du corps et déjà la piste d'un tueur en série est envisagée. En effet deux cas similaires de chasseurs chassés sont recensés. Tout le monde se mobilise : la police, le F.B.I., un traqueur professionnel, le procureur du comté, et bien sûr Joe lui-même. Le gouverneur décide d'interdire ponctuellement la chasse, à la satisfaction de l'organisation écolo radicale qui s'y oppose. Infiltré par le F.B.I., le groupuscule (médiatiquement influent) compte en son sein un militant qui signe ses emails "Wolverine" et correspond avec Kenneth Moore, le principal activiste époux d'une Indienne, Shannon Yellowcalf. Joe comprend que Shannon, victime par le passé d'un viol collectif jamais puni, règle ses comptes avec ses cinq violeurs putatifs...
Huitième volet de la série Joe Pickett, Le prédateur, se place dans la lignée des polars purs et durs. Je ne suis pas une adepte de la chasse, et j'ai parfois été dérangée par certaines scènes particulièrement sanglantes. L'auteur fait également parfois référence à ses uvres précédentes, mais ne les ayant jamais lues, je suis restée ignorante et indifférente. Bref, je suis assez déçue du roman qui ne m'a pas marquée en bien.
A conseiller plutôt aux amateurs de chasse.
