Les Chroniques de l'Imaginaire

1966 (X-Men - 15) - Lee, Stan & Thomas, Roy & Kirby, Jack & Roth, Werner

A la fin de l'année 1965 nous avions laissé les X-Men pris au piège dans l'antre des Sentinelles, ces robots créés par le docteur Bolivar Trask et censés protéger l'humanité contre le danger mutant mais qui, de par leurs facultés de raisonnement, ont conclus que pour protéger l'humanité, il fallait l'asservir. Nos héros auront fort à faire pour s'en sortir cette fois. Mais le professeur X va en profiter pour nouer des liens avec les forces armées, liens qui pourront s'avérer utiles dans le futur et pour servir de façade.

Les X-Men vont aussi retrouver un de leur ancien ennemi, Magneto. Il n'est vraiment pas content du séjour que l'Etranger lui a fait passer dans son monde et compte bien reprendre ses délires mégalomanes où ils en étaient et se venger en même temps de ses pires ennemis. Puis, ils feront la connaissance de Mimic, un mutant qui a la capacité de reproduire n'importe quel pouvoir d'un mutant qui se trouve à proximité. Il peut ainsi devenir une équipe à lui tout seul quand tous les X-Men sont réunis. Un ennemi pas simple à combattre.

1966 voit le groupe poursuivre sa progression. Il y a beaucoup de digressions sur les sentiments des uns et des autres. Et voilà qu'Angel tombe lui aussi amoureux de Marvel Girl, ce qui crée des tensions dans le groupe dont il n'avait pas besoin. Sans compter sur le fait que Cyclope va vouloir partir et que Marvel Girl va partir réellement puisque ses parents veulent la changer d'établissement. J'avoue que ces digressions qui ne mènent pour l'instant nulle part ne sont pas ce qui m'intéresse dans la série. Et puis, cette manie de vouloir forcément faire dire quelque chose à un personnage du moment qu'il est dans une case, ça donne une lecture qui est très alourdit, pour le coup. C'est dommage. Pour autant, on a du mal à quitter nos héros. Ils ont beau se prendre souvent une pile avant de réussir à venir à bout de leur ennemi, on les aime bien quand même.

Tous les méchants rencontrés dans ce tome ne sont pas forcément terribles. Je pense au Porc-Épic qui est tout bonnement ridicule. Par contre Mimic est un personnage très intéressant. On le retrouvera d'ailleurs plusieurs fois. Le retour de Magneto passe assez inaperçu au final. Il a toujours des propos de maître du monde en devenir, qui peuvent être lassants, mais il se fait quand même avoir à la fin. Comme toujours. Parce que le bien triomphe toujours, non ? Malgré une lecture lourde, comme je le signalait, j'ai quand même bien envie de voir comment tout cela se poursuit. J'espère le savoir bientôt.