Les Chroniques de l'Imaginaire

Le diamant du Nil

Jack Colton et Joan Wilder coulent des jours paisibles sur les côtes françaises. Seulement, Joan n'arrive pas à boucler son dernier roman. Vivre avec l'homme de ses rêves est un bonheur pour elle, mais il lui manque quelque chose pour retrouver sa flamme d'écriture. Et c'est quelque chose que Jack n'arrive pas à comprendre. Lors d'une séance de dédicace, lorsqu'Omar, un président arabe qui est considéré par les occidentaux comme un bienfait pour son pays puisqu'il va réussir à unifier toutes les tribus et ainsi faire cesser les guerres, aborde Joan pour lui proposer de venir dans son pays pour écrire sa biographie, elle n'hésite pas longtemps puisqu'elle admire elle-même l'homme. Une nouvelle chose que ne comprend pas Jack. Ils vont donc se séparer fâchés. Mais Jack va rapidement se rendre à sa recherche et à son secours, quand son propre bateau va exploser, sous les ordre d'Omar.

Le diamant du Nil est la suite de A la poursuite du diamant vert, qui avait eu son petit succès au milieu des années 80. On retrouve les mêmes personnages principaux joués par Michael Douglas, Kathleen Turner et Danny DeVito. Mais si A la poursuite du diamant vert avait de l'humour et du rythme, Le diamant du Nil tombe très souvent à plat. Cela ressemble à une suite ratée, et c'en est une. Le scénario est creux, les scènes d'action manque cruellement de rythme et de piquant et l'humour est vide. Bref, on s'ennuie. La sauce ne prend plus. Je ne sais pas trop comment c'était à l'époque, mais avec du recul, ça ne passe pas. A la poursuite du diamant vert se laissait bien regarder mais là, c'est clairement du temps perdu, selon moi. Sans doute le changement de réalisateur y est-il pour quelque chose. On le regardera bien sûr si on a vu le premier volet, mais il ne faut surtout pas s'attendre à la même chose. Vous serez prévenus.