Les Chroniques de l'Imaginaire

Ghost Rider

Johnny Blaze travaille avec son père dans une fête foraine. Ils font un numéro de cascade à moto. C'est dangereux, mais les deux maîtrisent parfaitement leur sujet. Johnny est amoureux de Roxanne, une belle fille du coin. Son père à elle n'aime pas qu'elle fréquente Johnny, mais elle est vraiment très amoureuse. D'ailleurs, ils décident de s'en aller le lendemain tous les deux, là où personne ne pourra plus se mettre en travers de leur amour. Seulement, Johnny ne sait pas que son père est très gravement malade. Le soir, un étrange personnage vient lui proposer de guérir son père en échange de son âme. Johnny ne croit pas trop à tout cela mais signe quand même le pacte, plus ou moins volontairement. Le lendemain matin, son père n'est plus du tout malade. Par contre, lors de son numéro, il va avoir un terrible accident, et mourir. Johnny s'enfuit alors, mais sans Roxanne. Sur la route, Méphistophélès se met sur son chemin. Il va donner à Johnny un pouvoir qu'il activera quand il aura besoin de lui.

Des années plus tard, Johnny est devenu un cascadeur renommé, qui fait en moto ce que personne d'autre ne veut même envisager. Il ne donne jamais d'interview mais fera une exception cette fois quand il va découvrir que c'est Roxanne qui a été envoyé pour couvrir l'évènement. Toujours amoureux d'elle, et s'en voulant de s'être enfuit, Johnny va essayer de la revoir. Mais c'est à ce moment que Méphistophélès va décider de faire de Johnny le Ghost Rider. Il veut qu'il trouve son fils, Blackheart, et le détruise. Johnny va donc devenir un squelette flamboyant monté sur une moto tout autant démoniaque, la nuit, pour accomplir les basses besognes du diable. Pendant ce temps, forcément, il ne s'occupe pas de Roxanne… une nouvelle fois.

Soyons clair dès le début : Ghost Rider est une adaptation d'un comic Marvel qui se laisse regarder, mais qui est loin d'être classé parmi les meilleurs. Déjà, choisir Nicolas Cage, un acteur connu, pour tenir le rôle de Johnny Blaze était à mon sens une erreur ; mieux vaut prendre des inconnus, cela rend la chose moins difficile à assimiler, je trouve. Surtout qu'il ne joue pas de la meilleure manière qui soit. Certes, il essaye de prendre des poses qui rendent bien dans un comic, mais là, filmé, cela fait ridicule. Il n'y a que quand il voit ce que sa tête pourrait donner en version squelettique qu'il est marrant. Le reste du temps, il fait le minimum syndical. Et puis, comme l'a souligné un de mes fils, l'action n'est pas très présente dans ce film. Cela devait certainement être prévu pour introduire le personnage et permettre une suite, mais l'action aurait pu être un peu plus au rendez-vous. Là, on voit parfois qu'il chevauche sa moto, mais c'est pas ça qui nous fait frissonner. Donc, ça manque un peu de mordant.

Mieux que Daredevil mais moins bien qu'un X-Men ou un Spiderman, Ghost Rider est à réserver aux inconditionnels des comics super-héroïques. Les autres iront voir autre chose pendant ce temps.