Cathya a enfin retrouvé sa sur, Deirdre. Cela fait quatorze ans maintenant qu'elle a disparu pour le monde des fées et que Cathya est à sa recherche. Elle a donc détourné les ressources du G.I.C. pour la retrouver, sans en parler à ses coéquipiers, ce qu'ils ont un peu de mal à digérer. Mais ce qu'elle ne supporte pas non plus, c'est d'entendre de la part de Deirdre qu'elle va retourner retrouver Arawn dans les Highlands. Cathya ne peut l'accepter. Pour Deirdre, c'est pourtant une évidence. En portant un enfant fée, elle est devenue elle-même à moitié fée, tout en restant à moitié humaine. Sa place n'est plus parmi les hommes.
Ces retrouvailles sont bien belles, mais les autres membres du groupe comptent bien réussir la mission qui leur a été confiée : retrouver Excalibur. Pour savoir où elle est, il faudrait pouvoir le demander à Obéron, mais en échange, il leur faut un cadeau. La couronne de Saint-Edouard, se trouvant en Angleterre, ferait l'affaire. Mais pour l'avoir, il va d'abord falloir la voler.
Ce ne savent pas encore Cathya et ses hommes, c'est que cette mission va les faire se mettre à dos les autorités anglaises, mais aussi le peuple fée dans son ensemble ainsi qu'au moins une organisation secrète. Une broutille en somme.
Eh bien, moi qui avait été déçu par le premier tome qui, selon moi, gâchait une bonne idée, en voilà une bonne surprise. Ce deuxième tome de L'appel des légendes remonte la pente pour exploiter de manière tout à fait nouvelle ces légendes qui nous entourent. C'est vrai, le monde n'est plus à présenter. Mais c'est surtout que les fées occupent une place très importantes dans ce tome et que l'action ne s'arrête jamais. On n'a pas une seule seconde pour réfléchir, il faut aller de l'avant sous peine de catastrophes. De plus, les auteurs ne font pas forcément de cadeaux à leurs personnages. Et c'est une bonne chose, de ne pas les laisser avancer sur un chemin balisé et trop aisé.
Bref, ce deuxième tome de L'appel des légendes est une réussite et la preuve que malgré un début en demi-teinte, on peut quand même poursuivre et apprendre de ses erreurs. Du coup, il me tarde de découvrir le futur cycle, si futur cycle il y a.
