Le couple qui programmait et faisait "vivre Lolita" font partie de la résistance, et apporte à cette dernière le fruit de leur travail, tout ceci sous les yeux du manager, Joseph. En apprenant cela, Tabiles appelle Néponine, le chef incontesté du gouvernement mondial, pour lui demander de relâcher son collaborateur. C'est pour lui la seule façon d'espérer récupérer Lolita à temps, sa propre création. À Séoul, un groupe d'amis tombe littéralement sur Mehdi, essayant de dormir sur la plage. Il est ainsi accueilli chez ces jeunes gens, sympathisants de la résistance contre Néponine.
Le deuxième opus de Lolita HR entre véritablement dans le vif du sujet. La propagande de Néponine est plus que jamais visible par le lecteur, et le fait que le Marabout soit le fléau de l'humanité s'apparente plus à un virus créé par les dirigeants pour contrôler le peuple d'une façon détournée. Tient tiens, ça me rappelle les rumeurs sur certains virus qui ont affectés des pays en guerre. Face à ces dirigeants, la rébellion est bien faible, et la créature qu'est Lolita fait ce pour quoi elle a été créée : l'instrumentalisation des revendications résistantes.
Le personnage de Medhi prend aussi plus d'importance, entre résistance, trahison, expérimentation, puis une prise d'initiatives. La scène finale était un moment attendu. Reste à découvrir ce que le duo d'auteurs nous propose pour la suite, puisqu'elle nous est promise par Eidola éditions. Y'a plus qu'à... comme on dit.