Le capitaine Ryland Miller et ses hommes sont des GhostWalkers, des soldats dont on a artificiellement amplifié les capacités psychiques dans le but de créer une unité d'élite capable d'infiltrer les milieux les plus hostiles en toute discrétion. Seulement le projet ne se déroule pas comme prévu et les volontaires se retrouvent séparés les uns des autres, enfermés dans des cages, comme de vulgaires rats de laboratoire. Pire, certains sont morts, victimes apparemment d'hémorragies cérébrales. Seulement Ryland soupçonne une autre vérité, une volonté de sabotage qui passerait par la mort du groupe. Il faut absolument que lui et ses hommes s'évadent avant qu'il ne soit trop tard.
Il espère trouver une alliée en la personne de Lily Whitney, la fille du créateur des GhostWalkers, le professeur Peter Whitney. Celui-ci l'a appelé en renfort et Ryland découvre qu'elle aussi est télépathe. Et surtout qu'il est étrangement troublé, pour ne pas dire attiré par la jeune femme. Attirance réciproque même si celle-ci s'en défend. Un soir, Lily est mentalement contactée à distance par son père. Celui-ci lui demande de délivrer les prisonniers et de réparer ses erreurs avant d'être sauvagement assassiné. Elle va tout faire pour accéder à sa demande et surtout retrouver son meurtrier.
Autant vous le dire tout de suite : si vous pensez trouver une histoire fantastique haletante, passez votre chemin. Pourtant, le pitch laissait supposer le contraire : un groupe d'élite artificiellement mis au point, une sombre machination. Mais au final, ce premier tome de la série GhostWalkers n'est ni plus ni moins qu'un récit à l'eau de rose pour adultes avertis. L'intrigue n'est que bien maigre et pas forcément essentielle face aux longs chapitres décrivant par le menu l'attirance entre les deux personnages centraux et surtout leurs ébats plus que réalistes.
Certes, c'est un genre qui plait à certains mais j'aurais apprécié être prévenue. Je n'ai rien contre quelques scènes torrides mais quand celles-ci supplantent tout le reste, je dis non, surtout lorsque l'oeuvre est présentée en quatrième de couverture comme un mélange de thriller surnaturel et de romance. D'ailleurs en parlant de quatrième de couverture, notons la grossière erreur du résumé qui attribue la paternité des GhostWalkers à Lily... à se demander si celui qui l'a rédigé a fait l'effort de lire ne serait-ce que le premier chapitre.
Maintenant, si vous cherchez une lecture coquine, allez-y. Nul doute que certains passages vous donneront envie de passer à laction. Mais dans le cas contraire, dirigez-vous vers dautres lectures.