Tout le monde connaît l'histoire, certainement, le roman étant célébrissime depuis bientôt cent cinquante ans, mais je la résume rapidement pour les distraits : Phileas Fogg, excentrique clubman londonien, parie avec ses partenaires de whist habituels du Reform-Club qu'il est possible de faire le tour du monde en quatre-vingt jours, et il s'engage à le faire, faute de quoi il leur devra la somme faramineuse de vingt mille livres. Avec son domestique, Passepartout, un français rêvant d'avoir enfin trouvé le maître idéal, aux habitudes régulières et casanières qu'il cherche depuis longtemps, il s'embarque sur le premier bateau à vapeur de leur périple.
Or, un vol très important ayant été commis à la Banque d'Angleterre, l'inspecteur Fix, convaincu que Fogg est le coupable, n'attend que le mandat officiel de la police pour l'arrêter. Mais il ne peut le faire qu'en terre anglaise...
Ce roman à la gloire de la précision des moyens de transport "modernes" est toujours plaisant à lire, avec un petit côté nostalgique qui fait rêver au temps où, par exemple, d'immenses troupeaux de bisons sauvages pouvaient bloquer le passage d'un train pendant trois heures... Pour un adulte, c'est complètement in-crédible, bien sûr, mais les adolescents aimeront encore le contraste entre Phileas Fogg et Passepartout, les personnages secondaires qui passent et marquent l'histoire (Proctor, Cromarty...), ainsi que tous ces paysages visités... à toute vapeur !
L'appareil critique est bien fait (dommage tout de même qu'il y ait une erreur sur la date de naissance de l'auteur, né le 8, et non le 28, février), donnant les informations essentielles d'une façon assez synthétique pour maintenir l'attention du jeune public visé, et le glossaire est complet.