Les Chroniques de l'Imaginaire

Saint Seiya (Saint Seiya - 4) - Kurumada, Masami

Pourquoi Ikki en est-il arrivé à cette haine qui le tiraille ? Alors que son attaque, l'illusion du Phénix, s'est vue retournée contre lui grâce au miroir créé par Yoga, le chevalier du Cygne, Ikki se souvient de son arrivée sur l'île de Death Queen, et de sa victoire contre son maître tyrannique. Mais il lui restait à conquérir l'armure qui lui revenait de droit, détenue par le chef des chevaliers noirs, Jango. Et pourtant... l'un de ses souvenirs a complètement disparu, celui de sa rencontre avec Shaka, un homme portant une armure d'or, et puissant tel que Bouddha...

Suite et fin de l'arc des chevaliers noirs, ce nouvel opus de Saint Seiya va monter d'un cran la difficulté des combats, par l'apparition des chevaliers d'Argents, venus du sanctuaire pour punir les chevaliers de bronze accusés d'avoir revêtu leurs armures pour défendre une cause personnelle. Le sanctuaire entend par là avoir participé au tournoi galactique en vue d'obtenir l'armure d'or. Or parmi les chevaliers d'argent se trouve Marine, le maître de Seiya, qui n'est autre que le chevalier de l'Aigle. Celle-ci saura-t-elle occire son disciple sous les yeux du chevalier du Lézard, Misty ?

Tout est dit, ce volume possède l'intensité dramatique nécessaire dans le scénario, et les combats indispensables à un shônen, qui plus est paru dans le Weekly Shônen Jump, sans doute le plus connu des magazine de prépublication japonais. Il est nécessaire de rajouter que dans cet album existe une révélation de taille qui sera complètement omise de la version animée de Saint Seiya. Cette dernière ajoute par contre un certain nombre d'ennemis supplémentaires avant d'en arriver aux chevaliers d'argent.

Quoi qu'il arrive, Saint Seiya démontre ici qu'il est bien un des grands shônen classiques, et c'est pourquoi les trentenaires se souviennent encore du générique de la série... bien des années plus tard. La relecture de cette histoire n'est pas inutile pour ces nostalgique, même si le dessin est moins bon (et c'est rare) que la version animée. Pour ma part, je m'y fais : c'est l'histoire qui prime.